dimanche 30 décembre 2007

Noël

Noël cette année fut un Noël étendu. Il a commencé le 24 décembre chez ma mère, c'est poursuivi chez ma tante dans la soirée du 25, à eu un sursaut d'énergie pour un souper chez mon père hier et s'éteindra le 1ièr janvier chez ma belle-mère. Une période occupée pour dire le moins... Et cette année, j'étais bien dans l'ambiance des fêtes. Heureusement, parce-qu'on ne peut pas dire que ça a très bien commencé. Le 24, ma mère avait invité sa cousine. Et cette dernière à répéter toute la soirée: " vous vous donnez ben trop de cadeau, il y en a trop, ça dût couter une fortune, les miens auront l'air bien maigre en comparaison". Bla, bla, bla. il me semble que ce n'est pas des ses oignons le montant que l'on met à Noël et aussi que ce n'est pas une très bonne ambiance. À la limite ça aurait pû passer s'il ne s'était s'agit que de ça, mais en plus elle insistait tellement pour qu'on encense notre mère, c'était horriblement agançant. Ma mère je l'adore avec ses qualités et ses défauts, mais je ne me mettrai jamais à ses genoux en proclamant que je ne mérite pas une mère comme elle. Un des moments émotifs de la soirée fut lorsque ma mère nous a remis le fruit d'un placement que ma grand-mère avait fait pour nous quelques mois avant de mourir, il y a 10 ans. C'était un bon montant, mais surtout ma mère avait pris le temps d'écrire une carte qui nous disait, selon elle, ce que notre grand-mère nous aurait dit si elle était toujours de ce monde. C'était un très beau cadeau. Nous avons pleuré et tout le "kit", jusqu'à ce que la fameuse cousine nous disent:"vous avez vraiment une bonne mère les filles, elle aurait pu le garder pour elle"... Franchement, l'art de gâcher un moment. Je n'ai pas une bonne mère parce-qu'elle ne m'a pas volé, mais plutôt parce-qu'elle a pris le temps d'écrire ces lettres. Le fait qu'elle ne m'ait pas volé est tout à fait normal. Ce fut le ton de la soirée. Un peu pénible. Même mon chum était tanné...
Nous avons eu de beux cadeaux par contre, mon chum a eu un chapeu d'hiver, des gants en cuir et un livre de l'Épicerie. De ma soeur il a eu deux jeux vidéo pour son Playstation 2 (qu'il allait recevoir le lendemain). J'ai eu un livre de contes québécois en édition limité, quelque chose de beau avec des lithographie et tout le pataclan. Quelque chose que ej n'aurais jamais pu me payer. J'ai aussi eu un chapeau en matériel recyclé très cool et la saison 4 des X-FIles (yé!).
Nous avons quand même eu du plaisir, mais bon... Pas comme on aurait pu en avoir autrement. Le pire c'est que normalement, cette cousine (qui est comme ma tante) est vraiment agréable. On a toujours beaucoup de plaisir avec elle, je en sais pas ce qui c'est passé. Sûrement que les Fêtes sont un moment difficiles pour elle, pour des raisons qui sont évidente quand on la connait, mais peut être aussi pour d'autres que je ne connais pas...
En arrivant le soir, nous avons aussi découvert que ma belle-mère qui nous a crié toute l'année qu'elle ne faisait rien pour Noël, qu'elle nous laissait libre après le fiasco de l'an passé (où mon chum c'est pogné solide avec sa soeur qui voulait défaire nos plans 4 jours avant Noël alors que ça faisiat 6 mois qu'ils étaient fait) a finalement fait un souper le 24. Sans nous, sans nous en parler. Nous avions décider de tenir notre bout et de ne pas céder au chantage émotif, mais il semble que ce ne ft pas la même chose pour tout le monde... Et nous avons été laissé de côté. Joyeux Noël. Juste quand je commençais à me sentir partie de cette famille.

Ça m'a un peu refroidi, mais je devais avoir une assez bonne réserve "d'esprit des fêtes", car le lendemain, nous sommes tout de même allez chez ma tante du côté à mon père. Ça a pris tout mon petit change, mais je suis contente d'y être allé. Il manquait mes cousins, mais l'année prochaine j'aurai juste à lea pepller pour savoir ils vont où. On a mangé comme des fous, c'était tellement bon! J'ai été raisonnable, mais raisonnable à Noël égale tout de même un gros repas! On a ouvert des cadeaux et surtout on s'est retrouvé en famille. Ma famille, à moi. Celle où je suis si bien, mais qui ne se rassemble pas si souvent. Ça a fait du bien à mon âme et m'a montré que Pointe-aux-trembles c'est loin. J'ai hâte de revenir sur la Rive-Sud! lol!
Avant d'aller chez ma tante, mon Grognours et moi avons ouvert nos cadeaux. J'ai eu tout un tas de truc d'Halloween dans mon bas de Noël, comme des boules pour mettre dans ma couronne d'Halloween, des ustensile en plastiques de momies, Frankenstein et vampires, une tasse, des petits chaudrons pour s.éparer mes pièces quand je fais des projets d'artisansants, etc. J'ai eu des gants de Jack (Nightmare before Christmas, pas Sparrow) et mon agenda, (pas d'Halloween celui-là). Comem cadeau, j'ai eu un Nintendo DS ROSE!! Yé! Avec une pochette de Zelda pour le protéger et le jeu Brain Academy (je suis aller acheter Mario Bros le lendemain, lol!) C'était tellement cool. Je vais avoir des trucs à faire endant mes 20 heures d'avion pour aller en Indes, entk pendant 5 heures, jusqu'à ce que els batteries soient mortes, lol!
J'ai donner à mon grognours un Playstation2 (il n'arrête pas de jouer à Final Fantasy XII), un bracelet Zoppini et un clipper pour ses cheveux. Ça a été ma partie préférée, je crois, juste nous deux en dessous du sapin...
Hier, c'était un souper plus tranquille avec mon père et sa blonde, vu qu'on n'vait pas vraimetn eu le temps de ce voir les 24 et 25. Nous avons échangé nos cadeaux là et j'ai encore une fois prouver ma "geekness" en recevant les livres CD de contes de fred Pellerin, le livre sur les créatures fantastiques de Québec de Bryan Perro et deux tomes de la série des Sandman de Neil Gaiman. Mon Grognours a eu un réveil des Rolling Stones (y'a vraiment fallu que mon père se pile sur le coeur pour lui donné ça lol), le CD des frères Pellerin et l'album du peuple. Mais le plus beau ce fut mon père qui s'extasiait sur ces cadeaux comme ses timbres du 30ième anniversaire de Star Wars et son ouvre bouteille qui chante du Elvis. Ma soeur, mon Grognours et moi avons taper dans le mile cette année, tous les trois. On était bien contents. La blonde de mon père était bien contenet du plateau tournant que je lui avait décoré et du DVD extra rare que ma soeur lui avait dégoté. Somem toute une super belle soirée, tout ces bien passé, même Neïa a aimé ses cadeaux et n'a pas été trop tantante, juste assez. Elle c'est quand même installée sur le livre dédicacé de Johanne pour ronger son os... Lol!

En finissant, voici des photos de mon autel de Yule et un vidéo de la tempête du 16.


vendredi 28 décembre 2007

Fiançailles

Yule cette année aura été spécial. Il aura été un Yule comme il n'y en aura pas d'autres. Pourquoi? Parce-que je ne me marierai qu'une seule fois, évidement.

Mon amour de Grognours a réussi LE coup de sa vie en planifiant sa demande en mariage. Il avait inviter la majorité des gens ayant une importance particulière. Pas tous ceux que je connais et que j'apprécie, mais ceux avec qui j'ai développer une relation particulière. Il a oublié trois personnes évidentes pour moi (que je ne nommerai pas ici, mais qui se reconnaitrons sûrement, du moins une car les deux autres ignorent l'existence de ce blog). Je ne m'attendais absolument pas à avoir une vingtaine de personnes dans ma maison en ce beau 22 décembre. En fait, je n'en attendais que trois, la Fée d'hiver et Éa avec son Paladin. J'ai commencé par voir trop de souliers dans l'entrée, mon amour m'a dit que sa mère recevait ce soir encore. C'était étrange qu'elle mette les chaussures à cet endroit, surtout que j'avais besoin de l'espace pour mes (3) invités, mais bon. Ça me mettais un peu de mauvaises humeur, mais on pourrait renouveller l'extraordinaire tradition des "bottes dans le bain". C'est à ce moment que j'ai vu la longue table dépliée. Ça voulait dire plus de 8 invités. Oh! là, je n'étais pas contente! Je ne voulais pas partager ces moments sacrés avec des amis "moucheux" à mon chum qui s'étaient invités à souper. Qu non, surtout que c'était pour célébrer un renouveau païen et que je ne voulais pas avoir à me cacher ou pire à expliquer ma religion à qui que ce soit. C'esta lors que j'ai vu ma soeur... Ah... ok... pas besoin de me cacher avec elle, mais qui étaient les autres? J'ai alors vu la fille du frère de mon Grognours et avec eux, oui, j'aurais à me chacher... mais surtout par quelle coïncidence ont-ils passés en même temps chez nous? Et alors martin, le chum de Stef c'est élancé dans mon champs de vision. Euh?? Là j'étais vraiment confuse, vraiment. Et j'étais aussi rendue en haut de l'escalier, où j'avais tout le loisir de constater l'ampleur des gens présents. Avant même que mon cerveau puisse arriver à quelque conclusion que ce soit, mon amour a sorti une boite de derrière son dos et m'a demandé si je voulais devenir sa femme. Sans trop de surprise (il y en avais eu assez, là!), j'ai dis oui. Je crois que je n'étais même pas vraiment rendue dans la maison, lol! Ensuite, j'ai dû m'éclipser dans ma chambre, me rendre un peu plus présentable (je revenais du labo et Dieu sait ce qui m'avait éclaboussé pendant la journée) et j'ai pû faire le tour de toutes ces merveilleuses personnes qui étaient venues partager ce moment avec nous.
Nous avons mangé comme des rois grâce à Mme. Marcouiller qui c'était charger de tout cuisiner. Elle avait même fait faire un gâteau!

J'ai tout de même pu donner mes cadeaux à Éa et la Fée de l'hiver et recevor les leurs et tout ça dans un anonyma complet. hourra!
Mon amour et moi avons aussi reçu de magnifiques présents comme un livre préapratoire pour le grand jour et une magnifique nappe. Nous avons aussi eu quelques bonnes bouteilles et une cloche à gateau/bol à punch/plateau de présentation. Marin, l'ami de mon Grognours nous a donné des marionnettes qui font "squick pipi pip squick" pour quand nous allons nous chicaner. Nous devons les utiliser plutôt que de nous insulter. Et si ce n'est pas assez pour éviter de nous déchirer, il en a garder une qui pourra essayer de nous calmer, mais qui finira invariablement par ce faire pip piper par nos deux marionnettes en même temps.

Ce fut une magnifique soirée.

Quand est-ce que Benazir Bhutto à été assassinée?

Je suis sortie de mon bonheur béat de la dernière semaine pour retourner travailler ce matin. En démarrant ma voiture, j'ai tourné la radio d'info 690 à la première chaîne de Radio-Canada (oui, je sais, je suis plate comme ça...). Il était question de l'enterrement de Mme. Benazir Buttho, condidate aux présidentielles du Pakistan. What the hell? Quand est-ce qu'elle a été assassinée? Par qui? J'ai vraiment vécue en recluse ces derniers jours. Ça m'a donné un choc. Comme en 2004, quand j'ai appris qu'il y avait eu un tsunami qui avait tué des milliers de personnes 4 jours plus tard. 4 jours, Déesse, 4 jours! Noël, c'est vraiment un moment où je me renferme sur ma cellule familliale et sur mon couple. Malgré l'horreur que j'ai ressenti devant la mort d'une femme que j'admirais et respectais beaucoup, je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose. Mais je réviendrai aux douceurs de cette saison dans un autre message.
La mort de Mme. Bhutto est vraiment déplorable. C'est une grande perte pour le Pakistan, que l'on croit en cette femme ou non. En la tuant, on a tué un peu plus le droit de s'exprimer. Et à voir les manifestations de sympathie, il semblerait que ce soit une minorité qui ait imposé sa volonté. Encore le règne de la terreur. Encore une famille qui souffre. Encore un espoir déçu. Voilà pour quoi ce décès est une grande perte. C'est dommage et inacceptable.
Et en dépassant les frontières du Pakistan pour rejoindre celles du monde, on peut dire que c'est une grande perte pour la démocratie.

vendredi 14 décembre 2007

Ouupppsss! Prise 2!

Je viens de me rendre compte, qu'une partie (la plus intéressante du message) n'apparaissait pas, car la couleur de la police était le noir, comme mon "background"...


Alors, revoici l'offre, avec la partie alléchante visible!

Toute personne possédant un blogue peut participer !
Les 3 premières personnes qui répondront à ce post, recevront un cadeau fait main de ma part (cadeau envoyé dans les 365 jours à venir)

Cependant, pour que cela fonctionne, vous devez vous engager, vous aussi à proposer la même chose sur votre blogue !
Une fois vos trois personnes à gâtées trouvées, je vous envoies vos petits présents


Alors, c'est plus intéressant, non?

mardi 11 décembre 2007

Chose promise chose dûe!!

Étant une des grandes gagnantes sur le blog de Faydra, voici ma part du "deal":

Toute personne possédant un blogue peut participer !
Les 3 premières personnes qui répondront à ce post, recevront un cadeau fait main de ma part (cadeau envoyé dans les 365 jours à venir)

Cependant, pour que cela fonctionne, vous devez vous engager, vous aussi à proposer la même chose sur votre blogue !
Une fois vos trois personnes à gâtées trouvées, je vous envoies vos petits présents.

Alors, ça vous dit?

Sapin et compagnie!

Hier, mon Grognours et moi avons fait notre sapin de Noël. Un petit sapin noir de 6’. Je n’ai pas eu mon sapin naturel cette année, encore. Il semble que mon amour ait la même phobie du feu que mon père… Ce n’est que partie remise! Nous avons mis des guirlandes blanches pour aller avec les lumières blanches, puis nos décorations spéciales et des boules argent. Il est vraiment beau, pas trop chargé et pour une fois, ses premières branches sont assez loin du sol pour que l’on puisse y mettre la crèche et le (début) de village sans avoir recoure à un stratagème où l’équilibre ne règne pas, du style sapin sur une caisse de lait. Nous étions pas mal fiers de notre œuvre. J’ai évité les chicanes en passant les boules à mon chum pour qu’il les place. J’en ai placé quelques unes, mais pas beaucoup. Il semble que ma technique « au niveau des yeux » irrite particulièrement l’homme de ma vie. :D

Pour le plaisir des yeux, voici quelques photos du sapin et de la crèche et aussi 30 secondes de quétainerie de Noël qui nous fait tellement rire.




Nous avons but du thé de Noël et j’ai continué des cadeaux de Noël pendant que mon chum se reposait sur le divan. Une belle soirée pour terminée une journée d’épicerie plutôt éreintante.

*****

Pour ceux et celles qui l’ignorent, j’ai maintenant un nouvel emploi dans un laboratoire. Ça fait vraiment du bien de retravailler en laboratoire. Je ne pensais pas que je m’en ennuierais. C’est certain que ce que je veux vraiment faire c’est de l’enseignement, mais une job « moins » intéressante dans mon domaine est quand même 10 fois, 20 fois, 100 fois plus intéressante qu’une job « en attendant ». C’est aussi beaucoup plus stressant, parce-qu’une erreur compte ici. Elle compte sur ma réputation, sur la santé des gens et sur la confiance des entreprises dans le laboratoire. J’ai fini ma formation et je commence mon vrai horaire ce mercredi. Ça aussi, ça va prendre de l’organisation. Je commençais à m’habituer à avoir une fin de semaine complète de congé. Il va falloir dorénavant une meilleure planification du temps et s’y tenir de façon serrée. Ce que mon chum exècre, mais bon… Ce sont des sacrifices qui valent la peine.

vendredi 23 novembre 2007

Histoires de char

Ces derniers jours, nos voitures nous ont causés des sueurs froides... C'est ça qui arrive quand on procrastine sur les moyens de protection qu'on nous offre!

Mercredi dans l'après-midi, mon Grognours c'est fait vandalisé sa voiture. Une belle scratch de la portière avant à la portière arrière. 4,5 pieds de colère adolescente mal dirigée. Il était en t*******, vous comprendrez bien. Il a eu la bonne réaction par contre: il a appellé la police. il a fait un rapport et a nommé une petite qui aurait dit "M.M+++++, va être en maudit, y'a une grosse scratch sur son char pis je le sais c'est qui qui a fait ça, mais je ne veut pas le dire" comem témoins. Il a aussi mis le nom de l'amie de la jeune, car ce sont les deux seules qu'il avait chicané cette journée là. Elles ont dû avoir de la belle visite cette soirée là! Le genre de visite qui te donne le goût de finir cette histoire là. De notre côté, nous avons évidemment appellé l'assurance. Le déductible était de 250$, mais si le coupable était découvert, l'assurance allait le poursuivre (ou ses parents, s'il était mineur) et nous n'aurions pas à payer le déductible. Tout ça à cause du rapport de police. Yé!

Hé! bien ce qui devait arrivé, arriva. La jeune témoin est venue dénoncée le coupable. Oui, oui! LE coupable. Il s'agissait d'un jeune qui c'est TROMPÉ de char!!!! Il voulait s'attaquer à celui de la directrice qui l'a suspendu dans la journée. B-r-a-v-o. Je crois que la témoin ne trouvait pas que ça valait la peine d'être considérée comme complice. Elle a bien fait, tout fini par se savoir dans une école. Mon chum a appellé l'assureur aujourd'hui et lui a donné le droit de poursuivre en son nom. Ce jeune va avoir vraiment beaucoup de trouble et il n,aura même pas fait suer la personne qu'il visait.
Alors l'inspecteur a sonné à 7h ce matin à notre porte pour inspécter les dommages. Ça va être bientôt fini.

Pour ce qui est de moi, c'est une histoire de pneu d'hiver.
Je suis allé les faire changé hier. La pose c'est bien passé, je n'ai attendu que deux heures et demies, mais quand je suis allée cherchée ma voiture... La fenêtre du côté conducteur était ouverte. Cette fenêtre est brisée depuis plus d'un an. Si on la descend, ce,st impossible de la remontée. J'étais découragée. Surtotu qu'on me tenait responsable de ne pas avoir informé le garage que la fenêtre était briése. je veux dire, pourquoi on descendrait une fenêtre en plein milieu d'une tempête? Comment j'étais supposée deviner. Le M. du garage n'était pas contente et moi je ravalais mes larmes, parce que l'argent que ça allait me coûter de plus pour faire remonter la fenêtre, bien c'était l'argent de l'épicerie. En plus, il fallait que je lasse ma voiture et que je revienne en taxi. Il était 10 hrs et mon beau-père (le seul qui aurait pu venir me chercher) devait être opéré à 10h30. Du moins c'est ce qu'il m'avait dit. Mais en arrivant de ma "ride" de 34$, je l'ai entendu parlé au chien. J'aurais dû appellé, j'aurais vraiment dû.
En soirée, alors que nous allions récupérer ma voiture, mon chum se pompait parce-qu'il n'était "pas question que nous payions pour ça". Heureusement, quand nous sommes arrivé, il n'y avait pas de facture qui m'attendait. Je crois que ça a été rapide pour la réparation et que le monsieur c'est défâché entre me moment où je suis partie en taxi et le moment où je suis allé chercher mon char. J'était vraiment contente. Pas besoin de se chicaner.
Quand je suis allé chercherma voiture dasn la cour, ils avaient laissé une fenêtre entreouverte de 1 cm du côté passagé. Ils ne s'en sont probablement jamais rendu compte... Il avait cependant neigé dans ma voture et la fenêtre était prise dans la glace dans cette position. Heureusement, mon Grognours a utilisé sa force herculéenne pour libérer ma fenêtre et me permettre de la remonter. J'ai pu revenir en sécurité et au chaud.

Histoires de char

Ces derniers jours, nos voitures nous ont causés des sueurs froides... C'est ça qui arrive quand on procrastine sur les moyens de protection qu'on nous offre!

Mercredi dans l'après-midi, mon Grognours c'est fait vandalisé sa voiture. Une belle scratch de la portière avant à la portière arrière. 4,5 pieds de colère adolescente mal dirigée. Il était en t*******, vous comprendrez bien. Il a eu la bonne réaction par contre: il a appellé la police. il a fait un rapport et a nommé une petite qui aurait dit "M.M+++++, va être en maudit, y'a une grosse scratch sur son char pis je le sais c'est qui qui a fait ça, mais je ne veut pas le dire" comem témoins. Il a aussi mis le nom de l'amie de la jeune, car ce sont les deux seules qu'il avait chicané cette journée là. Elles ont dû avoir de la belle visite cette soirée là! Le genre de visite qui te donne le goût de finir cette histoire là. De notre côté, nous avons évidemment appellé l'assurance. Le déductible était de 250$, mais si le coupable était découvert, l'assurance allait le poursuivre (ou ses parents, s'il était mineur) et nous n'aurions pas à payer le déductible. Tout ça à cause du rapport de police. Yé!

Hé! bien ce qui devait arrivé, arriva. La jeune témoin est venue dénoncée le coupable. Oui, oui! LE coupable. Il s'agissait d'un jeune qui c'est TROMPÉ de char!!!! Il voulait s'attaquer à celui de la directrice qui l'a suspendu dans la journée. B-r-a-v-o. Je crois que la témoin ne trouvait pas que ça valait la peine d'être considérée comme complice. Elle a bien fait, tout fini par se savoir dans une école. Mon chum a appellé l'assureur aujourd'hui et lui a donné le droit de poursuivre en son nom. Ce jeune va avoir vraiment beaucoup de trouble et il n,aura même pas fait suer la personne qu'il visait.
Alors l'inspecteur a sonné à 7h ce matin à notre porte pour inspécter les dommages. Ça va être bientôt fini.

Pour ce qui est de moi, c'est une histoire de pneu d'hiver.
Je suis allé les faire changé hier. La pose c'est bien passé, je n'ai attendu que deux heures et demies, mais quand je suis allée cherchée ma voiture... La fenêtre du côté conducteur était ouverte. Cette fenêtre est brisée depuis plus d'un an. Si on la descend, ce,st impossible de la remontée. J'étais découragée. Surtotu qu'on me tenait responsable de ne pas avoir informé le garage que la fenêtre était briése. je veux dire, pourquoi on descendrait une fenêtre en plein milieu d'une tempête? Comment j'étais supposée deviner. Le M. du garage n'était pas contente et moi je ravalais mes larmes, parce que l'argent que ça allait me coûter de plus pour faire remonter la fenêtre, bien c'était l'argent de l'épicerie. En plus, il fallait que je lasse ma voiture et que je revienne en taxi. Il était 10 hrs et mon beau-père (le seul qui aurait pu venir me chercher) devait être opéré à 10h30. Du moins c'est ce qu'il m'avait dit. Mais en arrivant de ma "ride" de 34$, je l'ai entendu parlé au chien. J'aurais dû appellé, j'aurais vraiment dû.
En soirée, alors que nous allions récupérer ma voiture, mon chum se pompait parce-qu'il n'était "pas question que nous payions pour ça". Heureusement, quand nous sommes arrivé, il n'y avait pas de facture qui m'attendait. Je crois que ça a été rapide pour la réparation et que le monsieur c'est défâché entre me moment où je suis partie en taxi et le moment où je suis allé chercher mon char. J'était vraiment contente. Pas besoin de se chicaner.
Quand je suis allé chercherma voiture dasn la cour, ils avaient laissé une fenêtre entreouverte de 1 cm du côté passagé. Ils ne s'en sont probablement jamais rendu compte... Il avait cependant neigé dans ma voture et la fenêtre était prise dans la glace dans cette position. Heureusement, mon Grognours a utilisé sa force herculéenne pour libérer ma fenêtre et me permettre de la remonter. J'ai pu revenir en sécurité et au chaud.

lundi 19 novembre 2007

Nouvelles

Jeudi passé, j'ai été passé une entrevue pour un emploi à temps partiel dans un labo chez le Groupe SM international, à Varennes. L'entrevue c'est très bien passée et, à moins que l'enquête de sécurité ne révèle quelque chose d'ignoble que j'ignore, je serai une heureuse technicienne de laboratoire dans les prochaines semaines. Je suis tellement contente! Il était temps que j'aie un pied dans mon domaine. Je suis tannées des "en attendant". Je voulais quelque chose qui allait me donner le goût de me lever le matin, quelque chose qui pourrait m'amener plus loin. Qui allait me rapprocher de mon mariage, de ma maison, de mes enfants... Une route qui ne finissait pas dans un mur. Qui ne finissait pas, point, qui bifurque, qui tourne, d'accord, je peux vivre avec. Mais plus de mur. SVP. Je ne devrais peut-être pas en parler tant que l'embauche ne sera pas finalisée, histoire de ne pas attirer le mauvais sort... Ma chandelle noire devrait me protéger :)

J'ai aussi remonté mon autel cette semaine. Je l'ai dépoussieré, je l'ai débrousaillé, je l'ai diminué pour qu'il puisse prendre plus de place. Bref, je l'ai re-sacralisé. J'ai gardé seulement trois chandeliers: une étoile et un lotus pour les bougie standard et un petit chateau pour les petites bougies. J'ai deux chaudrons: un encensoir et un plat à offrande. Le plat à offrande est rempli de coquillages, un hommage à cet élément qui m'est si cher et qui m'a tant manqué ces derniers temps: l'eau. Une statue de la Grande Déesse trône au milieu et à ses pieds une plume de corbeau, car La Morrigane n'est jamais bien loin. Près de mes Déesses se trouvent une chèvre, un signe astrologique chinois que mon Grognours et moi partageons. Elles n'ont qu'à étendre le bras pour nous protéger. Tout à l'avant se trouvent 3 petites statues de 3 éléments: un gnome pour la Terre, un dragon pour le Feu et une fée pour l'Air. Il me manque une sirène pour l'Eau, mais je n'en ai pas encore trouvé à mon goùt à la grandeur voulu (2 pouces et demi à trois pouces max). En fait, j'en ai localisée une sur un site web, mais son prix me rebute un peu... Je vais sûrement finri par me l'offrir de toute façon, car c'est la seule que j'ai trouvé. Et c'est tout. Et c'est assez. Je n'en ai jamais été aussi contente. Les bougies y brûlent sans arrêt, mais je ne peux malheureusement pas me permettre d'encens pour l'instant, un rhume mets déjà mes voies respiratoires à rude épreuve.
Je travaille présentement sur un autel spécial pour Yule. Je suis contente d'avoir prit la décision d'y mettre un peu de fluidité. Je le monterai et le démonterai au gré de mon inspiration. J'ai besoin qu'il soit en mouvement, pour l'instant.

D'ailleurs, j'achète toute sorte de chose pour mon autel, pour des thèmes spéciaux, pour des sabbats...

Hier, je suis allée au salon des Pierres et des Minéraux avec quelques amis de Verte Lune et de plus loin encore. J'ai vraiment eu du plaisir à fouiller dans les pierres et toutes les perles. Je regardais les chose avec un oeil nouveau. Je voyais des possibilités pour tout. D'ailleurs Creirwy et moi avons maintenant de magnifiques pommes pour décorer nos maisons!
Après le salon, nous somems allé mangé, plaisir et discussions étaient au rendez-vous évidemment! On a rit et ça faisait juste du bien de se retrouver tous ensembles. Ça faisait longtemps, trop longtemps.

vendredi 9 novembre 2007

L'ours sur la banquise

Quand la réunion de mercredi à commencée, l'ours polaire à écarquillé les yeux et est tombé, assis, les deux fesses sur la banquise. Il s'était préparé au combat pour rien. On ne voulait pas rien lui retirer, seulement savoir où en était les choses. Au creux de moi, l'ours a irradié deux sensations qui m'ont immédiatement rempli. L'étonnement et le froid. L'étonnement qu'il y ait quelqu'un qui avait su voir sa détresse, qui se posait des questions et le froid, que les réponses faisaient naître.
Il semblerait qu'on puisse s'arranger pour qu'administrativement, mon retard ne me fasse pas trop de tort. Rétroactivement, des sessions où j'étais inscrite à temps plein seront transformées en session à temps partiel, ce qui me permettra de ne pas avoir besoin d'extension pour compléter ma maitrise. Du moins espérons. Pour ce qui est du froid, il provient des explications que mes professeurs donnaient sur mon projet. De phrases du genre: "tu vas bûcher des journées entière devant un programme et c'est normal", "ça peut prendre 4 mois, mais ça peut prendre aussi 2 ans", "c'est certain que tu vas en baver" et "je n'ai pas l'intention de te le mâcher (en parlant des résultats)". Pas grand chose de rassurant. En fait, plutôt décourageant.

Je suis repartie de là, seule avec mon ours qui me regardait perplexe et à qui je retournais tous mes doutes.
Honnêtement, je ne suis pas certaine d'être capable de faire tout ce dont on attend de moi. Vraiment pas. Alors, est-ce que je devrais lâcher? Et pour faire quoi? Toute sorte de questionnement tourbillonnait en moi. Une tempête de neige, mais qui ne me cachait pas complètement mon ours.
J'ai parlé à une bonne amie qui m'a suggéré de remplacer mes études supérieures en génétique par une partie de la bio qui m'intéressait plus :l'herborisme. Une idée qui n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Mon plus gros problème cependant la localisation de ce qui me rendait inconfortable... Tous les scénariois que j'imaginais ne me satisfesaient pas, il n'y avait rien qui me faisait sentir juste bien.

Le soir, mon Grognours avait minimalement une bonne nouvelle. Il a reçu la confirmation de son deuxième contrat, ce qui veut dire qu'il tombera sur la liste de priorité l'an prochain et qe nous ne devrions plus vivre des périodes de stress comme cette année. Yé!
Nous sommes donc allé manger du sushi pour souper (j'en avais mangé le midi avec Stef, mais il semble que je n'avais pas mon mot à dire, lol!). Pendant le souper, le sujet de mes choix futurs est venu sur le sujet. Je crois honnêtement que mon chum ne veut pas que j'abandonne ma maîtrise, mais qu'il me supporteras peu importe la décision. Nous avons discuter de mes options et surtout de ce qui allait arrivé dans 10, 15, 30 ans lorsque j'allais regarder en arrière... Et à un moment c'est sorti, j'ai mis le doigt sur ce qui me dérangeait vraiment, sur le vrai problème. Comme ça, sans même que l'idée ne se soit vraiment formée dans mon cerveau. Le problème, c'est que cette maîtrise est un obstacle entre ce que je suis et ce qui est vraiment mes priorités: une maison et des enfants. J'ai juste envie qu'elle soit derrière moi pour pouvoir passer à la prochaine étape. On aurait dit qu'une partie de mes ambitions s'éclairaient. Une aurore boréale sur la banquise. Une fois que ce fut dit à voix haute et que je l'ai entendu, j'ai pu mettre le reste des autres pièces du casse-tête ensemble. Je vais continuer ma maîtrise, parce-que si je n'essaie pas, je vais m'en vouloir toute ma vie. Aussi, avoir une maîtrise m'ouvrira des portes que je ne pourrais jamais seulement entrouvrir autrement. Ensuite, je vais suivre des cours de didactique pour les études post-secondaire et enfin commencer ma formation en herboristerie. Voilà.
J'avais demandé de l'aide depuis mercredi, sans arrêt. Un signe, n'importe quoi. Je ne m'attendais pas à ce que les dieux s'expriment par ma bouche, qu'ils débarrent une partie de mon âme inconnu à moi-même, mais j'en fus reconnaissante. Et pour confirmer l'aide du divin, voici ce qu'il y avait dans mon biscuit chinois.Certains penserons que ce n'est qu'un hasard, mais je sais que ce message n'était que pour moi et qu'On l'a mis là pour que je le lise.

mercredi 7 novembre 2007

Ours

En route vers un des rendez-vous les plus importants de ma vie et déjà j'entends l'ours polaire qui s'éveille en moi. Il hurle et rugit, montre des dents et intimide quiqu'onque veut lui prendre ce qu'il a déjà. Il est prêt à se battre avec moi, en moi. Et ceux qui ne comprennent pas qu'il peut être ce qu'il veut au rythme qu'il veut, eh, bien, il les croquera. Voilà.

samedi 3 novembre 2007

Génie

Je me suis acheté un livre qui contient plusieurs illustrations de Edward Burne-Jones... Vers la fin du livre il y avait cette peinture:

Sidona Von Bork de Edward Burne-Jones


Ça vous rappelle quelque chose? non? Vraiment? Essayez plus fort.










Le dernier costume de Lady VonTassel dans Sleepy Hollow!



Tim Burton est officiellement un génie!


***

L'influence de Samhain

Cette année, je croyais bien que Samhain allait passé un peu inaperçu. J'ai plus célébré l'Halloween. J'ai donné des bonbons, beaucoup de bonbons. Environ 120 pirates, monstres, princesses et autres ont défilés sur mon perron en deux heures. J'ai aussi fait mes lanternes et citrouilles et mon chum en a fait une en navet!

Ce que j'avais oublié, c'est que le 1ier novembre est aussi partie intégrante du Sabbat. Et il m'attendait dasn le détour. Disons que l'année commence en lion.
Pour commencé, j'ai reçu un message de la directrice de programme de maitrise qui veut me rencontrer avec mes deux directeurs. Disons que mon projet est très en retard et que ce ne sera pas une rencontre agréable. Je ne sais pas ce que vont être les sanctions, mais je m'attend au pire. Et le pire c'est l'exclusion du programme.
Cependant, ce premier coup de fil n'était pas le premier facteur de stress de la journée. Je devais aller rendre ma démission chez Zoppini aussi. Je me suis trouvée un autre travail dans un banque. Un travail qui me donne 20 hres en 2 jours et demi, où je ne finis jamais après 17h et qui me laisse mes fin de semaines libres. Oh! et qui paye plus aussi. Une autre page de tournée.
Je suis allé remettre ma lettre juste avant d'aller chez le médecin passé une échographie pour découvrir si j'avais des pierres au foie. Échographie où je suis arrivé en retard,car le stationnement était en réparation et que ça m'a pris 15 minutes trouver un stationnement dans les rues. Échographie qui fut négative. C'est la troisième. On passe à d'autres tests pour trouver ce que j'ai.
Aussi, le travail à la banque sera (espérons) peut-être temporaire. J'ai eu une entrevue le jeudi pour un travail temporaire en labo. Ce serait génial si je l'avais. En plus je travaillerais avec Stef. Yé!

Et en soirée, j'ai fait du ménage et un gâteau jusqu'à 23h parce-que je recevais le lendemain.

Wow.

C'était le temps des changements. Ça faisaitlongtemps que j'en sentais le besoin, mais j'étais dans les même situations depuis si longtemps, que j'avais de la difficulté à voir les opportunités. La vie c'est chargé de tout chamboulé. On peut toujours compter sur la Déesse pour nous donner ce dont on a besoin. Le début de l'année se fait donc sous le signe du renouveau. Ma vie s'ouvre en même temps que le prochain cycle. Il n'y a pas de commencement ultime, mais ce que je vis en est un. Je suis étrangement en paix avec ce qui m'arrive, je me laisse porter par la spirale et je verrai bien où ça m'amènera.

En finissant, voici quelques photos de la soirée d'Halloween!

Une des deux citrouilles-lanternes

L'oeuvre d'art de mon Grognours, dans la plus pure tradition celte

Mon amour en pirate! Do you have what it takes to be a captain? Oui, on reconnait ici Henry Morgan!

lundi 22 octobre 2007

Une fin de semaine bien remplie

Ce texte fait référence à la fin de semaine du 15 et 16 septembre. Je viens de le retrouver dans ma boite de message!


Quelle fin de semaine magnifique!!! Elle a passé vraiment trop rapidement, tout comme les autres surtout que je travaille toujours au moins une des deux journées.

Ce vendredi, nous avons été invités par un couple d’amis à leur restaurant, le Mouton noir sur la rue Labelle à Laval (Vieux Ste-Rose). En fait, ce couple d’amis en est plus un depuis la fin de cette soirée. J’y allais principalement pour accompagner mon Grognours qui connaissait bien Hugo, mais pour moi c’était plus un de mes animateurs et son autre moitié, une joueuse. J’avais des trucs à discuter avec Hugo, alors je trouvais que ce souper tombait à pic, mais je ne m’attendais pas à passer une aussi belle soirée. Je me suis assise à la droite de mon amour, en face de Pearl, pour être certaine de garder le flot de parole constant. On dirait que quand un couple s’assoie un en face de l’autre, ils se parlent plus entre eux qu’avec les autres personnes présentent. Nous avons parlé de la famille, du Royaume (évidemment), de leur expérience en tant que propriétaire et de tout plein d’autres trucs. J’ai aussi pu livrer mes « messages » à Hugo et j’ai été surprise à quel point il les prenait bien. Pas de discussion ni d’obstination, juste quelqu’un qui accepte ce que l’on a lui dire et qui l’intègre. Je suis certaine que je vais voir une différence au quatrième scénario, la fin de semaine prochaine. La nourriture était délicieuse et nous avons pris tout notre temps pour manger (de 18h30 à 22h). Nous nous sommes levés de table que parce-que la mère de Pearl, qui gardait leur bébé commençait à trouver que la soirée s’étirait, sinon on y serait peut-être encore, lol! Une soirée tellement agréable qui est venue en catimini, sans s’annoncer. La vie peut nous faire de si belles surprises.

Parlant de surprises de la vie, j’ai pu assister à une autre de ses merveilles samedi dans la journée. Sur mon heure de dîner, j’ai pris quelques minutes pour aller au marché central, au Omer Deserres. La rue Chabanel passe sous un viaduc qui supporte la voie ferrée. Il y a des tonnes de pigeons qui nichent là, malgré les systèmes de protection un peu barbares mis en place (une rangée de clou, pointe vers le haut, est posée aux endroits où les pigeons peuvent se poser). Je ne suis pas pour ce genre de méthode habituellement, mais comme aucun oiseau ne ce blesse sur ces piquants et vu la quantité incroyable de guano présente même si seuls les plus gros oiseaux peuvent se percher en évitant les clous, je peux comprendre la nécessité de ce procédé. Toujours est-il que deux oiseaux se trouvent sur le trottoir sous le viaduc. Ils sont face à face, leurs têtes se touchant et ils exécutent clairement un rituel de séduction, leur têtes montent et descendent à l’unisson. Je me trouve privilégiée juste de pouvoir assister à ça et je ralentis le pas, pour leur donner le temps de se sauver, car je commence à être pas mal proche. Ils ont probablement senti la soupe chaude, car alors que je me trouvais à moins de dix mètres, le mâle à grimpé sur le dos de la femelle et il l’a fécondé. J’étais abasourdie! Ça c’était passé tellement vite! Pour ceux qui ne le savent pas, les oiseaux n’ont pas de pénis ni de vagin, seulement deux ouvertures. Le mâle doit donc laisser tomber le sperme dans l’ouverture de la femelle. Ça va très vite et chaque espèce à sa méthode pour y arriver efficacement. Les hirondelles, par exemple, font l’échange en plein vol. J’ai trouvé ça magnifique, que même entouré de béton, les gestes les plus primitifs et essentiels de la Nature aient lieu.

Samedi, nous nous sommes levés de bonne heure pour aller au Festival du conte de Trois-Rivière. C’est vraiment un festival génial. Premièrement, ça ne coûte que 4$ par personne pour entrer et tous, sauf la nourriture, est gratuit sur le site. Au départ, le site m’a déçu parce-qu’il était vraiment très petit. Cependant, la qualité des activités compensait grandement pour la petitesse du site. Il y avait plusieurs stations qui informaient, supports visuels à l’appui, sur différents aspects de la vie des colons au Canada au début de la colonie. Nous nous sommes attardés à trois : le coureur des bois, le marin et le meunier. Les animateurs connaissaient vraiment bien leurs stations. Les deux animateurs de la station des marins étaient également des conteurs, alors nous avons rit pas mal, mais appris tout de même. Ils ont parlés de l’eau en mer, comme quoi il y avait trois retours de l’eau qui correspondaient à la mort de trois types de microorganismes différents. Pendant les périodes de vie de ces microorganismes, l’eau était impropre à la consommation et il fallait attendre des jours ou des semaines que l’eau « retourne », donc qu’elle redevienne propre à la consommation. Elle avait quand même un goût horrible, pire au fil des retours. C’est une des raisons pour laquelle les marins buvaient plus de vignasse (vin de mauvaise qualité qui a tourné) que d’eau sur les bateaux. Aussi, les marins ne se lavaient pas, tout comme les autres colons et même les Français, car ils pensaient que les « miasmes » qui causaient les maladies se trouvaient dans l’air et pouvaient entrer par les pores de leur peau. Cependant, ils lavaient leur linge. Ils n’amenaient pas de savon avec eux, mais lavaient leur linge dans l’urine de d’autres matelots, car ça contient de l’ammoniac, après les vêtements étaient rincés à l’eau claire, mais pas avec de l’eau de mer, car le sel brulaient les fibres des vêtements. Aussi, on a appris l’origine des mots « branle-bas » et « branleux ». Les branles étaient les couchettes (style hamac) des matelots. Trois matelots couchaient sur un branle, mais pas en même temps. Quand un matelot venait réveiller un autre pour la relève et que ce dernier rechignait à se réveillé et à se lever, on disait qu’il était quelqu’un de branleux. Aussi, les branles se trouvaient au même endroit que les canons, alors le mot « branle-bas » signifie, ranger les branles pour faire de la place pour le combat. Il n’était pas rares que des matelots soient blessé par les éclats provenant de d’autres matelots ayant été eux-mêmes tuées par des boulets ou les éclats de bois provenant des trous laissés par les canons.

Pour ce qui est du pain, le meunier a beaucoup discouru sur l’importance du pain dans la société et des différentes farines qui le composaient. Premièrement, le pain était le centre de l’alimentation au début de la colonie, chaque colon avait droit à une livre de pain par jour. En bas de ça, on demandait à l’intendant d’ouvrir des greniers spéciaux et ce même si les rivières étaient pleines de poisson, les forêts pleines de gibier et les champs pleins de légumes. Avec le temps, la situation a évidemment changé jusqu’à ce que le pain soit relégué à l’état d’accompagnement. Les colons avaient une très mauvaises dentition, moins de 5 dents en moyenne, et comme le pain était cuit une seule fois par semaine en moyenne dans les petits villages, le pain se mangeait le plus souvent trempés, dans la soupe et dans la vignasse (pour les marins). La soupe à l’oignon est un exemple qui est resté jusqu’à aujourd’hui, mais dans le temps, elle se mangeait sans fromage.

Il y a une expression dérivée du pain qui m’a beaucoup marqué. Le pain étant un bien très précieux, on choisissait avec soin les gens avec on le partageait et ces gens devaient alors vos copains (co-pain, qui partage le pain). Ce n’est pas génial, ça!

Aussi, « être dans le pétrin » vient du fait que les apprentis boulangers qui se tapaient toute la sale job, devait parfois monter dans le pétrin (là où on pétrissait la pâte) pour finir le pétrissage avec leur pied.

Le pain blanc était celui qui était le plus prisé, car c’était la couleur de la pureté. Cependant, c’était aussi le moins bon pour la santé. C’était en partie ce qui expliquait que les riches étaient souvent en moins bonne santé que les paysans.

Aussi, on utilisait toute sorte de truc pour « couper » la farine en temps de disette. Le pain noir tient son nom de pain dont la farine était coupée par de la suie. C’est vraiment dégueu, mais au moins on pouvait le cuire le pain. C’était mieux que rien.

Il y avait une station sur la milice qui nous expliquait entre autre la différence entre la milice et l’armée. Je n’y suis pas allée, je crois vraiment que je suis une pacifiste dans l’âme. Je déteste la guerre, même en atelier historique. J’ai quand même écouté ce que le capitaine de la milice expliquait lors de l’exercice de tir. De toute façon c’était impossible à ignoré, les fusils claquaient tellement fort. Il expliquait que contrairement au soldat, le milicien n’avait pas de cartouche de poudre pré mesurée pour son fusil. Ils le bourraient à l’à-peu-près. (Ils avaient donc besoin de moins de dents, on en exigeait trois chez les soldats pour pouvoir ouvrir les cartouches avec la bouche). Ils avaient un entraînement sommaire et il n’était pas rare que leur équipement fonctionne mal… Vraiment pas la vie que j’aurais choisi, mais bon…

Nous ne sommes pas restés très longtemps au kiosque du coureur des bois, car le jeune qui le tenait répondait plus aux questions qu’il ne faisait vraiment une animation. Il avait des tonnes de questions à répondre, mais elles ne nous apparaissaient pas toutes pertinentes et on connaissait la réponse à la plupart. Cependant, il avait la réponse à chaque, même aux nôtres qui étaient peut-être un peu plus poussées que la moyenne. Il était très surpris que je sache ce qu’était un casse-tête fait avec la crosse des fusils qui ne fonctionnaient plus, mais pas plus que moi quand j’ai réalisé qu’il savait ce qu’était l’émission Creative native à APTN (là où j’ai appris ce qu’était un casse-tête). C’était quand même impressionnant de voir ce qu’un « tas » de peaux pouvait avoir l’air. Ça fait beaucoup de peaux…

Il y a beaucoup de contes aussi au festival du conte, évidemment. Nous avons entendus deux contes du Burkina Faso, un de la Bretagne (avec l’Ankou, personnage qui me fascine), un du Québec qui nous a conté la chasse galerie pour la Xième fois, sans que ce ne soit une version que j’avais déjà entendu, un qui nous a conté des mythes de la mers et un Québécois qui nous a conté une légende amérindienne sur la création de la rivière St-Maurice. Il n’a pas essayé d’imiter un conteur amérindien, mais l’a conté à la québécoise. Un bon coup, je crois.

Conteur du Burkina Faso

La Chasse galerie

La naissance du St-Maurice

Il y avait aussi un chanteur de la Louisianne qui contait en chanson, j’ai un vidéo de la fin de sa chanson Beebop béluga. Il en a fait une autre qui racontait l’histoire d’une chatte qui devenait grosse à la suite d’une opération, perdait confiance en elle et finalement le regagnait en devenant chanteuse de blues. Et maintenant tous les matous veulent coucher avec elle. Il nous faisait miauler le refrain! C’était vraiment drôle!

Beebop Béluga!

La plupart des stations arrêtent leur animation quand un conteur monte sur scène, ce qui permet de tout voir.

Après quelques heures, nous avions froid, alors nous sommes allés prendre un thé en attendant d’aller souper avec mon ami David, que je ne vois presque plus depuis la fin de mon bacc. Nous avions raté notre rendez-vous annuel des Fêtes de la Nouvelle-France, alors on c’est repris là.

J’ai vraiment adoré cette journée! Ce fut génial!

jeudi 18 octobre 2007

La romance du vin

Un texte d'une amie sur l'alcool m'a fait sourire cet après-midi et m'a rappellé une éloge de l'alcool comme il ne s'en est jamais fait avant, comme il n'y en a pas d'autre en ce moment et comme il n'y ne s'en fera jamais plus. Un texte DU poète, dont la beauté du visage m'a accroché et dont la beauté des mots à bercé mon âme à l'adolescence. Deux âmes meurtries qui dansaient ensemble. J'avais l'impression qu'il me connaissait et qu'il avait écrit ses poèmes pour que moi je les lisent plus tard. Il tient dans mon coeur la place d'un premier amour.

Tout se mêle en un vif éclat de gâité verte.
Ô le beau soir de mai! Tous les oiseaux en choeur,
Ainsi que les espoirs naguères à mon coeur,
Modulent leur préludes à ma croisée ouverte.

Ô le beau soir de mai! le joyeux soir de mai!
Un orgue au loin éclate en froides mélopées;
Et les rayons, ainsi que de pourpres épées,
Percent le coeur du jour qui se meurt parfumé.

Je suis gai! je suis gai! Vive le vin et l'Art!...
J'ai le rêve de faire aussi des vers célèbres,
Des vers qui gémiront les musiques funèbres
Des vents d'automne au loin passant dans le brouillard.

C'est le règne du rire amer et de la rage
De se savoir poète et l'objet du mépris,
De se savoir un coeur et de n'être compris
Que par le clair de lune et les grands soirs d'orage!

Femmes! je bois à vous qui riez du chemin
Où l'Idéal m'appelle en ouvrant ses bras roses;
Je bois à vous surtout, hommes aux front moroses
Qui dédaignez ma vie et repoussz ma main!

Pendant que tout l'azur s'étoile dans la gloire,
Et qu'un hymne s'entonne au renouveau doré,
Sur le jour expirant je n'ai donc pas pleuré,
Moi qui marche à tâtons dans ma jeunesse noire!

Je suis gai! je suis gai! Vive le soir de mai!
Je suis follement gai, sans être pourtant ivre!...
Serait-ce que ej suis enfin heureux de vivre;
Enfin mon coeur est-il guéri d'avoir aimé?

Les cloches ont chanté; le vent du soir odore...
Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,
Je suis si gai, si gai, dans mon rire sonore,
Oh! si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots!

Émile Nelligan

mercredi 17 octobre 2007

Souvenirs d'enfance

Mon Grognours a trouvé un 20$ dans els poches de sa chemise ce soir, ce qui a donné lieu à une courte discussion sur le plaisir de trouvé des sommes d'argents de façon impropmtues. Comme dans ses poches de manteau de neige lorsqu'on le ressort au début de l'hiver...

Et j'ai eu comme un flash, un souvenirs d'hiver...

Quand j'étais plus petite, je cherchais toujours des trésors. J'avais une collection de roches assez impressionnantes. (Tous mes trésors ou presque provenaient de la Nature, étrange, non?)

Aussi, je m'habillais avec le linge de n'importe qui, juste pour ne pas être habillée comme tout le monde. il fallait me voir avec le chandail manche trois quart fleuris presque fluo de ma grand-mère. Un hiver, j'avais choisi comme manteau un manteau bleu royal datant des années 70 qui avait apartenu à ma mère. En enfonçant mes amisn dans les poches, je me suis rendue compte que la doublure était déchirée. J'ai donc continué mon excursion et j'y ai trouvé un tésor... Un 1$ canadien, en papier!! J'étais tellement contente!!

lundi 15 octobre 2007

On sait qu'on vit dans une maison de geek quand...

Dans notre salon, on peut trouver un
monsieur-patate-Darth-vader-qui-
porte-un-casque-romain-de-GN!

mardi 9 octobre 2007

Naissance

Dans la nuit de dimanche à lundi, une nouvelle vie a commencé. Accompagné par les forces du ciel, Shawn Émery a pris sa première respiration à 12h04. C'est un garçon magnifique qui fait la joie et le bonheur de ses parents, Jessika St-Pierre et Martin Émery.
Cette naissance fut magnifique, le travail rapide et efficace à la manière de la maman. Ce fut un travail de famille, le papa étant présent à chaque moment pour soutenir la maman, la soeur présente durant l'accouchement, la mère et le père de la future maman attendant patiemment, leur seule présence rassurante. Et moi, qui était là. Ce fut un grand honneur pour moi et tous les documentaire que j'ai pu voir sur les accouchements n'ont jamais pu me préparé à ce qui s'y passait vraiment. La douleur des contractions, l'amour qui entoure la mère et le courage dont elle faisait preuve. Et surtout, surtout, le bonheur qui éliomine tout lorsque le bébé est présenté. C'est évident que toutes les difficultés et les douleurs n'étaient déjà plus qu'un souvenir quand elle a pris son garçon dans ses bras en lui disant: "mon amour, t'es là, ben oui, t'es là!" On y était tous aussi, mais aucun des deux nouveaux parents ne s'en souvient. Il n'y avait qu'eux au monde et c'est très bien comme ça.Je n'ai pas de photos avec les parents malheureusement, car nous avons eu le bébé dans les bras tout le temps de notre visite de dimanche...

mardi 4 septembre 2007

Le métro, la suite

Le jour où j’ai enlevé mes écouteurs est venu beaucoup plus vite que je ne l’aurais cru. En fait, je ne les ai pas mis du tout. C’était trop compliqué d’aller les chercher au fond de mon gigantesque sac…

Je me suis levée en retard ce matin… J’avais mis mon cadran à 5h40 dans le but de « snoozer » deux fois puis de me lever à 6h. Je me suis lavé les cheveux hier soir, alors ce matin je n’aurais dû avoir qu’à laver le reste, me peigner, me maquiller, m’habiller et faire mon lunch. Ça ce fait très bien en une heure. Je voulais m’assurer de ne pas faire attendre mon Grognours et de bien partir à 7h. Cependant, c’est le cadran du-dit Grognours qui nous a réveillés à 6h30 ce matin. Nous n’avons pas entendu mon cadran ni l’un ni l’autre, ce qui me pousse à croire qu’il n’a pas sonné étant donné qu’il était placé à la bonne heure, à la position alarme et que le volume du radio était assez fort pour me réveiller. Alors, je n’avais plus qu’une demi-heure pour tout faire. Heureusement, mon amour a fait mon lunch en vitesse. Nous aurions pu quitter vers 7h10, mais j’ai oublié mon lunch dans l’appartement (en fait mon amour avait le sien dans une boite à lunch identique à la mienne, alors j’ai cru qu’il apportait le mon lunch) alors nous avons pris la route pour 7h15. Je me sentais vraiment misérable, car mon Grognours allait être très serré à cause de moi et peut-être même allait-il pas avoir le temps de déjeuner. Lui n’aviat pas l’air de s’en faire. Il m’a même jeté à la blague qu’au pire il allait peut-être avoir à frapper un enfant (la mauvaise humeur de mon chum lorsqu’il a faim est légendaire). Je suis bien chanceuse d’avoir un chum aussi conciliant.

Je suis arrivée au métro Longueuil vers 7h45, ce qui reste quand même très en avance pour moi, je ne commence à travailler que vers 9h. J’en ai donc profité pour aller faire un tour à l’épicerie du métro pour compléter mon lunch qui souffrait du manque d’assiduité dans les commandes ces dernières semaines.

Le métro Longeuil à bien changé depuis le temps, pourtant pas si lointain il me semble (2-3 ans?), où j’y allais presqu’à tous les jours. À l’intérieur du terminus, presque tout est fermé. Chantal B, Kangol, le marché des bas et le centre de photo ont tous fermés, ce qui laisse la moitié des magasins vides en comptant l’ancien local de l’épicerie qui n’a toujours pas trouvé preneur. C’est triste un peu, honnêtement. Je suis allée à la Tabagie voir s’ils avaient le Realm of Fantasy, car je l’achetais toujours là-bas et je ne l’ai pas trouvé sur les rayons, une autre déception. Par contre, il y a des choses qui ne changent pas, les légumes et les fruits sont toujours aussi dégueu à l’épicerie et toujours aussi cher. Lol! J’ai tout de même acheté une poires asiatique, une pêche et un yogourt (pour 4,60$ ?!?).

Dans le métro, j’avais les mains pas mal pleines avec mon lunch, mon sac et mon déjeuner McDo et mon lecteur MP3 était caché alors je m’en suis passé. Il y a une autre chose qui n’a pas changé non plus : les wagons du centre étaient bondés et moi, j’ai tout simplement marché vers l’arrière et j’ai fait le trajet confortablement assise, comme tout le monde dans mon wagon. Il restait même des sièges libres. Heh. Il me semble que les gens devraient le savoir depuis le temps, mais bon, moi ça fait mon affaire. Étrangement, personne ne parlait, alors j’ai été épargnée.

J’ai déjà parlé des gens dont le style vestimentaire est très personnel et de combien j’aime regarder leur agencement. Hé! Bien! Dans mon wagon de la ligne orange, il y avait une fille de mon âge qui aurait dû suivre, minimalement, les règles de base de la mode. Elle portait un pantalon genre punk/hippie carotté, un chandail rayé noir et blanc avec des Docs et un sac à do armé. Vraiment, quel mélange de motif! Au bout de quelques stations, elle c’est assise et j’ai pu voir que l’intérieur des cuisses de son pantalon étaient déchirées par l’usure. J’ai failli éclater de rire. Malgré l’effet qu’elle voulait donner, elle avait l’air parfaitement ridicule. Ça m’a renforcé dans mon idée que mon look devait suivre un peu plus mon âge. Elle avait l’air d’une pré-ado de 12 ans qui cherche son style. Moi, au moins, je fais 18 ans, lol!

Il y avait aussi plusieurs étudiants universitaires en train de faire leurs lectures ou qui tenaient leurs livres dans leur main. J’ai ressentie un petit pincement au cœur et une petite pointe de jalousie… Mon bacc à l’UQAM, ça a définitivement été les plus belles années de ma vie. En regardant en arrière, je me rends compte à quel point j’aimais ça… Je leur souhaite à tous autant de plaisir et de défi que j’ai moi-même eu lorsque j’étais à leur place…

dimanche 2 septembre 2007

Joué avec une plaie...

Je cherchais la date du festival médieval de St-Eustahe pour cette année quand je suis tombée sur ce lien.

http://www.angelfire.com/art/fmedieval/


Ça c'est le site sur lequel Marie-Pier travaillait quand elle est décédée. Le tout premier commentaire dans le Guestbook est de son copain Hanni. Il y a plusieurs commentaires qui se plaignent du manque de réponse de la part des organisateurs et de la désactivation de l'adresse courriel... Ça ouvre des plaies que j'aurais pensée scellées à jamais...

vendredi 31 août 2007

Être dans le vent

Ce soir nous sommes allés à un défilé de mode où les bijoux de Milady boutique étaient pérsentés. Après le défilé une dame semblait très interessée, mais les deux créatrices ne semblaient pas avoir de prix à leur donné sur le monet...

Une fois rendue à la maison, mon Grognours m'a dit: "Moi avoir été Fée de l'hiver, je lui aurait vendu le gros prix le collier à la dame. Elle avait sûrement les moyens. As-tu vu elle avait un sac Gucci Gabbana"

Non mon amour, je n'ai pas remarqué...

Panique et angoisse

Au milieu de la nuit de mardi à mercredi, je me suis réveillée vers 4h30, angoissée jusqu'au fond de mon âme.

J'avais eu une conversation avec ma mère dans la soirée où elle me reprochait de ne pas avoir de job dans mon domaine. Évidemment, j'ai cherché, mais des jobs à 2 jours par semaine plus une journée de fin de semaine maximum en biologie, il n'y en a pas beaucoup. En fait, il y en a tellement peu que je n'en ai pas trouvé. J'ai cherché, pas très fort, mais j'ai cherché.

Donc, je me réveille, en paniquant, en me disant que je ne me trouverai probablement pas de job en enseignement, que je devrai travailler en labo et que, comme je n'en ai pas fait depuis deux-trois ans, je ne serai pas capable de fonctionner.

J'étais persuadée que je ne serais pas capable.

Aujourd'hui, j'ai rationnalisé. Je n'ai jamais été très précise en labo. Je suis naturellement moins pire que d'autres par contre et au bout de tout un bacc, j'étais pas mal pas pire, même s'il y en avait des biens meilleurs que moi. Au moins j'ai l'intelligence du gros bon sens, j'ai une petite voix qui me fait arrêter avent de faire des grosses gaffes et je suis attentive à ce que je fais. Je suis aussi amplement capable de suivre un protocole et je suis en mesure d'aller chercher les informations que je ne comprends pas efficacement et rapidement. Je n'ai aussi aucune honte à poser des questions où à demander de l'aide. Voilà pour les emplois liés au bacc.

Ma maîtrise ne se passe pas en labo et je n'ai pas l'intention de cacher ce fait en entrevue. En conséquence, un employeur qui m'embaucherait dans le but de diriger un laboratoire ou un projet en laboratoire serait un idiot qui mériterait que je lui «scrap» ses expériences.

Et ce que je veux faire c'est de l'enseignement. Alors le labo ne serait probablement que transitoire... Pas de panique.

Je crois que j'ai bien rationnalisé jusqu'à date. Je ne crois pas être moins compétente qu'à la fin de mon bacc, seulement un peu plus rouiller. Cependant, j'ai fait tellement de lab dans ma vie, que je crois que les réflexes reviendraient très vite.

Le métro

Depuis la semaine passée, je prends le métro pour aller travailler. Mon amour a commencé son remplacement et du même coup j’ai perdu mon chauffeur. Je dois partir très tôt le matin, mais ça me coûte 2,75$ le passage au lieu de 7$ de stationnement. Comme mon copain vient me chercher le soir, ça vaut la peine.

J’ai arrêté de prendre le métro il y a deux ans, à la fin de mon bacc et lorsque j’ai reçu mon auto. J’en avais plus que marre. Marre d’être debout, marre d’entendre un paquet d’imbécile exhiber leur ignorance, marre des odeurs, marre de la malpropreté et marre de la pub. Je préférais vraiment payer 9$ de stationnement le peu de fois que j’allais à l’université plutôt que de subir ce mode de transport en commun. Surtout que de Pointe-aux-Trembles, il faut prendre un autre autobus avant le métro et que ça me prenais 40 à 50 minutes me rendre à l’UQAM contre 25 minutes de voiture.

On ne peut donc pas dire que j’étais emballée à l’idée de reprendre le métro. Surtout que de chez nous, c’est autobus / métro Honoré-Beaugrand à Berri / métro Berri à Crémazie / autobus. C’est long… Je suis à 20 minutes de voitures, 40 maximum avec le trafic du matin. Long, long, long. La veille de mon premier déplacement, j’ai en plus dû passer plus d’une demi-heure sur le net avant que le service Tout azimut de la STM daigne cracher mon trajet.

J’étais donc dans d’e-x-c-e-l-l-e-n-t-e-s dispositions, lundi dernier, lorsque je me préparais à partir. Mon Grognours m’a tout de même donné un «lift» jusqu’au métro Honoré-Beaugrand pour réduire mon calvaire. C’est d’ailleurs notre nouvelle entente, il m’amènera jusqu’au métro (Longueuil par contre) les matins où il travaillera, parce que les heures de passages pour les autobus de la ville, ce n’est qu’une suggestion. Je le manque régulièrement, soit parce-qu’il passe en avance, soit parce-qu’il est tellement en retard, que je crois qu’il est déjà passé. En arrivant à la station, il y avait un Grand Génie qui s’est dit que de prendre une marche entre les stations de métro, sur les rails, était un merveilleux moyen de faire de l’exercice. Comme ça tournait carré dans son cerveau, Monsieur ne voyait pas le bien fondé de sacré-son camp-de-là-parcqu’il-y-a-du-monde-qui-ont-une-vie-et-qui-attendent-après-le-métro. Les intervenants ont donc eu beaucoup de difficulté à le sortir du tunnel. Je crois même qu’ils l’ont perdu à un certain moment donné (quoi de mieux qu’une partie de cache-cache avec les autorités pour améliorer son cas?)J’ai été chanceuse, je suis arrivée seulement 10 minutes avant que le service ne reprenne, mais j’étais déjà tannée.

L’avantage de prendre le métro à Honoré-Beaugrand, c’est que je suis toujours assise, sauf quand une personne âgée, enceinte ou en béquille/canne entre après que tous les bancs ne soient pris, ce qui est assez rare. En plus, ce matin là, j’ai été assise aussi à Berri. À Crémazie mon autobus m’attendait et je suis arrivée une demi-heure plus tôt que prévue, ce qui m’a permis de partir une demi-heure plus tôt, le soir. Ça ne s’était pas si mal passé que ça finalement, ça avait même été plutôt plaisant… Hum. Étrange.

Ce matin, je devais prendre encore le métro. Malgré mon expérience plutôt satisfaisante de lundi, je restais sur mes gardes. Je restais méfiante, mais j’y allais avec le cœur beaucoup plus léger, surtout que j’avais un « lift » jusqu’au métro Longueuil et que mon trajet sous-terrain s’en trouvait raccourci de 15 minutes! Hey! C’est le quart d’une heure ça. Wow! J’ai acheté un café et je me suis enfoncée dans la foule anonyme.

J’ai sorti mon lecteur MP3, où il y a les mêmes chansons qu’il y a plus de trois ans. C’est mon chum d’avant, qui est DJ, qui me les avait choisie. Elles me plaisent toujours, heureusement, car le logiciel et les parties nécessaires au branchement du lecteur dans l’ordinateur sont en quelque part chez sa mère… Donc, je ne les reverrai jamais. J’ai quand même trouvé ça un peu drôle d’être exactement au même point musical qu’il y a plus de trois ans…

J’ai pris plus de temps pour apprécié mon expérience cette fois-ci. Je n’ai pas sorti mon livre et mon MP3 me protégeait contre les conversations insignifiantes autour de moi. Ceux qui me connaissent savent que je suis d’une curiosité exécrable et que je veux toujours tout savoir. J’ai beaucoup de difficulté à ne pas écouter les conversations des autres qui sont souvent très idiotes ou dénuées de tout intérêt pour moi. Je ne crois pas encore avoir la force de me frotter à l’opinion générale du « peuple ». J’ai donc gardé mes écouteurs bien enfoncés dans mes oreilles. Je n’ai pas trop regardé les gens autour de moi non plus. Ça c’est très important pour garder ma santé mentale et mon moral. Pas que la vue des gens soit si déprimante, c’est que j’ai un « don ». Oui, entre guillemet. C’est juste que ce « don » est plus souvent une malédiction qu’une bénédiction. Je ressens ce que les autres ressentent, juste en les regardant. Si je croise leur regard, c’est pire, mais ce n’est pas toujours nécessaire. Plus les émotions sont fortes plus elles se frayent un chemin facilement jusque dans mon âme. Et les gens souffrent plus qu’ils ne sont heureux, ce qui fait que je me retrouve souvent avec des peines et des blessures qui ne sont pas à moi. Des bonheurs aussi, mais rarement. Parfois, je parlais à des amis dans le métro et ma conversation ressemblait à des montagnes russes émotives. Au point où on me demandait si ça allait. Question difficile dans les circonstances s’il en est une. J’ai donc évité le regard de tout le monde pour ne regarder que les murs et le gars assis en avant de moi, très neutre émotivement dans son sommeil. Je regardais aussi les murs et les quais des stations où on arrêtait brièvement.

C’est comme ça que j’ai commencé à voir ce que je ne voyais plus. Le métro est rempli d’art. Les stations elles-mêmes sont des œuvres d’art. Elles sont toutes différentes, mais elles ont toutes une sorte d’uniformité qui leur permettent de faire partie du grand tout du métro montréalais. Il y a aussi des sculptures et des murales un peu partout. Il y a une murale au thème de l’astrologie tout simplement magnifique au métro Crémazie. Pendant que j’y pense, il y a aussi des faux vitraux incroyables à la station Place-des-arts… Même la publicité est plus lumineuse qu’ailleurs, après tout il faut redoubler d’effort pour attirer l’attention du passager blasé. Je fais abstraction du message ou de l’objet de publicité, car si on commence à vraiment toutes les lire, le haut de cœur se fait sentir rapidement. En ne regardant que les formes et les couleurs, on y voit un genre de soleil qui veut percer l’ambiance morne de la caverne, qui veut égayer les murs comme les dessins préhistoriques jadis.

Les gens sont aussi intéressant à regarder (de loin et pas trop longtemps). On voit toutes sortes de vêtements et de façon de les agencer. Il y en a qui ont l’air de sortir d’un catalogue et d’autres dont la personnalité est si affirmé dans leur manière d’être et de se vêtir qu’on voit plus eux que les vêtements. Ces derniers font du bien. Ils montrent qu’il y a encore de l’espoir, que tout le monde n’accepte pas de rentrer dans le moule, que d’autres que moi croient que l’individu a encore une place dans la collectivité.

peut-être, peut-être que si je vois encore autant de beauté dans quelques semaines, j’enlèverai mes écouteurs.