mardi 5 juin 2007

Une marche près et dans l'eau.

Ce soir quand je suis arrivée à la maison, le beagle n'était pas tenable. Après avoir essayer les biscuits, le pipi, la course dans la maison et les caresses à n'en plus finir, j'ai dû me résigner à l'évidence: le 4½ commençait à être petit et sa grande cour à lui manquer. Alors malgré la température, je me suis résolue à aller la faire marcher et moi aussi par la même occasion. Mon Grognours ne voulant pas m'accompagner, nous avons pu adopter un pas plus rapide, plus près de celui de Sa majesté canine sans pour autant l'atteindre. Elle à beau avoir 11 ans, elle marche encore pas mal plus vite que moi et ce n'est pas à cause de mon asthme parce-que nous partageons cette affliction. Je mets ça sur le compte qu'elle a quatre pattes et moi deux... Toujours est-il que la pluie avait cessée quand nous sommes sorties. Ça allait nous permettre de marcher plus longtemps, mais ce n'est quand même pas chose aisée que de se promener avec un chien qui ne veut pas passer dans les flaques d'eau après une journée de pluie et d'orage. En arrivant devant l'église St-Enfant-Jésus sur Notre-Dame, j'ai eu une impulsion. J'ai tourné à droite et j'ai descendue la côté qui masque la berge du St-Laurent. Ça faisait longtemps que je voulais savoir si ça passait plus loin que la petite plage de galet qui se trouve à cet endroit. Mon amour ne veut jamais s'y rendre alors autant profiter de la compagnie si accomodante de Neïa. Je me suis dit que tant qu'elle marchait, elle serait contente. Elle a été plus que contente. La petite plage de galet est vraiment une exception sur ces rivages, car tout le reste est en fait des terres humides de genre marais. Pas de piste à suivre, on s'enfonce dans la boue (enfin moi je m'enfonce, Neïa est trop petite et son poids est mieux distribué par ses quatres pattes que par mes deux) et on découvre tout plein de choses. J'y ai vu des coquilles de ce qui ressemblait à des huitres, des carcasses d'écrevisses, des pinces d'un crustacé bleu, des outardes qui nageaient et des canards malards, mâles et femelles. Et bien sur, même sur fond gris, le fleuve est magnifique. Quand j'ai vu les canards s'envolés j'ai commencé à faire attention pour ne pas piler sur les nids, mais je n'en ai vu aucun. On s'est rendue jusqu'à la rampe de mise à l'eau avant de pouvoir remonter vers la rue, les seuls accès que j'ai vu avant donnant sur des propriétés privées. Pour s'y rendre, nous avons passé par toute sorte de végétation dont des herbes qui m'allaient à la taille et qui dépassait de beaucoup le chien. J'ai eu peur qu'elle refuse de s'y aventurer, mais je crois que ce fut se moments préférés! Elle sautait et gambadait dans ses herbes, à la recherche des endroits les plus facile à traverser, à mon plus grand bonheur. On peut toujours compter sur un chien de chasse (aussi mauvais soit-il) pour trouver son chemin, ou du moins un chemin. Au moment de rejoindre la Notre-Dame, la petite chienne était bien mouillée. Avec le vent qui soufflait j'ai commencé à regretter mon idée, la petite bête grelottant à chaque bourrasque, jusqu'à ce que je remarque qu'elle avait toujours autant d'entrain et qu'elle ne ralentissait pas le pas. Elle était tout sauf malheureuse.
On a fini par rejoindre la maison, trempées et sales, mais heureuses.
Voilà de quoi elle avait l'air après avoir rapidement passé sous une serviette:
Pour ce qui est de moi, j'étais sale, très sale et je vais épargner mon orgueuil en n'en affichant aucune image...

2 commentaires:

Rhiannon_Lunambre a dit…

Surprenant tout ce que l'on peut retrouver sur le bord de l'eau? Hihihi et on te pardonne facilement ton orgueil et l'absence de photo. ;-)

Anonyme a dit…
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