mardi 1 avril 2008

Besoin de printemps...

Je ne peux pas dire que je vais très bien ces temps-ci. Je ne suis pas malheureuse, je crois, et sûrement pas misérable. Mais il y a quelque chose qui cloche... Je crois que je me suis tellement prélassé dans mon bonheur que j'ai figé ma vie. Il y a longtemps que je n'ai pas avancé, mais je viens juste de m'en rendre compte. En fait, je l'ai sûrement réalisé il y a quelques mois, mais je me le suis caché... Tranquillement, j'ai perdu ma combativité, ma fougue... Chus pas pantoute rendue là où je veux être et je ne suis pas en train de me débattre envers et contre tous pour y arrivé... J'ai commencé à avoir =gasp= peur de plein de chose.
J'ai grand besoin de printemps, d'un renouveau, d'un nouveau souffle. J'ai commencé à me battre, mais je suis enfoncée dans une mer visqueuse. Je ne crois pas être si loin de la surface, mais chacun de mes mouvements sont difficiles et pas aussi efficace que je le voudrais. J'ai des étapes à franchir: reprendre sérieusement mes études, reprendre contact avec mes amies, sortir de la maison, me remettre à bouger et déménager de Pointe-aux-trembles... Pour l'instant, ce sont les facteurs que j'ai identifié.
Une chose que j'ai appris de la vie, c'est qu'aucune renaissance ne vient sans combat...
La preuve, quand j'ai demandé à la Déesse de me guider vers un retour au bonheur voici la carte qui c'est présenté...On dirait qu'il y a une période sombre qui se dessine et que je ne pourrai pas l'éviter... Je ne suis juste pas certaine de l'issue.

2 commentaires:

Hotaru a dit…

Pour pouvoir apprécier sa lumière, il faut connaître sa noirceur. Une fois rendu là, le chemin vers le bonheur est plus facile.

Mais oui, l'arrivée du printemps va faire du bien à tout le monde.

Celle-là a dit…

Et oui ce satané printemps qui se fait attendre... Les chauds rayons du soleil qui se pointe enfin le bout de nez fait un bien immense. Je peux juste dire que je te comprends sur plusieurs points et je sais que ce n'est pas évident à vivre. Mais sans la noirceur, nous n'apprécirions pas autant la lumière lorsqu'elle frappe notre visage après un long chemin...