dimanche 24 août 2008

Come as you are

Hier soir, j'ai entendu cette chanson dans un bar.
Malgré le fait que j'étais entouré de gens que j'aime et que j'apprécie, j'ai eu froid.
Je regardais les gens se déchaîner (vraiment) autour de moi, mais je ne pouvais pas m'identifier. Comme toutes les chansons de Nirvana, celle-ci me ramène à l'époque de sa mort, où mon mal de vivre était si grand que je ne voyais pas d'avenir, que chaque jour passait avec rien à attendre, suivi d'une autre journée que je ne voulais pas vraiment voir venir.
Je descendais lentement, ou plutôt je montait lentement les marches menant à l'échafaud ne sachant pas vraiment où j'allait, voulant seulement que tout cesse.

Puis un garçon (homme) est apparu dans ma vie, comme un soleil qui m'attirait vers sa lumière. Il a prit le temps de me consoler, de me tenir dans ces bras et tranquillement de me faire croire que je valais la peine, que la vie pouvait être douce, que je n'avais qu'à serrer les dents et passer au travers jusqu'à ce que les nuages disparaissent. Qu'en attendant, au moins, j'avais le soleil.

Je n'ai jamais pu le dire, mais si jamais il passe ici:

Guillaume, merci de m'avoir sauvé la vie. Merci de tout mon cœur.

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