mardi 24 juin 2008

Belles découvertes

Ce dernier dimanche, nous nous sommes embarqués tout doucement pour une journée bien chargé. Nous sommes allés déjeuner chez Jerry's, le spot préféré de mon amoureux pour déjeuner (et mon deuxième spot préféré, après le Mosaïque, le restaurant de ma tante). Après un copieux déjeuner (je n'ai même pas terminé le mien, faut croire que les 3 tranches de jambon dans mon bagel étaient au moins 2 de trop pour mon végé-stomach...), nous nous sommes dirigés vers le Fringe Bazaar. Nous avons été impressionnés par la diversité des artisans et leur créativité. Honnêtement, c'était mieux que le salon des métiers d'arts. Il semble que l'on ne découvre plus rien au salon ou encore que ce que l'on découvre est hors de nos moyens. J'ai adoré le Fringe Bazaar, je ne crois pas que je vais en manqué un à partir de maintenant, mais je vais m'amener plus d'argetn. La qualité était meilleure que ce que je m'attendais, et évidemment les prix suivaient.
Par la suite, direction le parc Émilie-Gamelin pour découvrir ce que l'événement final du festival Présence autochtone avait à offrir. Nous nous sommes approchés avec un peu d'appréhension, nous redemandant pourquoi les gens n'entraient pas dans l'enclave et regardaient par les clôtures... Finalement, il semble que le parc n'était pas encore ouvert, lol! Nous avons été dans les premiers à y entrer. J'ai été un peu intimidée, comme ça m'arrive souvent en présence d'autochtone ou encore de noir. J'ai toujours peur de me faire crier par la tête toute sorte d'insultes, dirigées plus envers mes ancêtres que moi, mais qui n'en sont pas moins méritées... Heh. Évidemment, ce ne fut pas le cas lors de cet événement destiné à rapprocher les deux cul ures. Au contraire, nous avons vraiment été bien acceuillit. Les artisans étaient vraiment gentil et près à discuter de leur art ou de tout autre sujet. Nous avons même discuter politique avec un Mohawk sans qu'il n'y ait aucun glissement. Victoire absolue, lol!
Nous nous sommes aussi adressés à une dame qui tient un magasin d'artisanat et autre truc amérindien dans la région d'Ottawa pour savoir comment vider le capteur de rêve de mon Grognours (et le mien en même temps...) Nous avons eu droit à la réponse longue. Nous avons eu une explication de ce qu'es le monde de rêves pour les amérindiens. Elle nous a expliqué que les rêves sont le moyen privilégié des esprits pour converser avec nous et que chez eux, il n'y a pas de cauchemar, mais seulement des "tourments". Plus ces tourments sont profonds ou récurrent et plus la vie éveillée du dormeur doit l'être aussi. Les rêves donnent une indication sur la sphère de la vie du rêveur qui est débalancée. Okay, quand je l'ai entendu me dire ces mots, il n'y avait rien de nouveau pour moi, mais on aurait dit que je l'avais oublié et qu'il fallait que quelqu'un me le rappelle. C'est drôle, tout ce qu'elle me disait, je pouvais le rattacher à ma propre pratique et aux enseignements que j'avais déjà reçu... Une autre ressemblance entre les eux "mouvements" spirituel est la manière de purifier physiquement le capteur de rêve. Il faut d'abord l'exposer à la lumière du soleil (ça permet de détruire le noirceur) puis l'exposer à la lumière de la pleine le pour le rebalancer. Ça, ça me parlait, je n'avais pas besoin que l'on m'explique le comment du pourquoi, mais elle l'a fait de façon si imagée, que je ne pouvais que l'écoute.
Nous avons fait le tour des artisans qui étaient présents et nous y avons vu beaucoup de belles choses, surtout des sculptures. Celle-ci m'a particulièrement touchée:


Elle a été sculptée par Alec Lawson Tuckatuck et se nomme "The offering". On peut voir plus de ces sculptures ici.
Il ne nous restait que quelques minutes avant d'aller faire un tour au musée Stewart pour leur activité du festival. Nous nous sommes donc approchés de la scène centrale pour écouter une troupe de chanson des États-Unis. Avant leur prochaine chanson, il ont fait une prière pour remercier la Terre Mère de toute abondance qu'elle nous donne. Nous avons donc pu joindre nos intentions aux leurs. Nous avons quittés quelques minutes plus tard au son des tambours et de leur langue. Il y a quelque chose dans ces sons qui me font inévitablement monté les larmes aux yeux.
Au musée, nous avons eu droit à des kiosques d'information sur le peuple abénakis, un atelier de confection de bijoux et surtout à une démonstration de danse abénakise. Nous avons même pu participé à des danses. Mon chum a participer à la danse de la plume qui était une danse que les jeunes dansaient pour avoir droit a leur première plume. Il fallait tourner autour de la plume plantée dans une buche à puis la saisir avec la bouche en se tenant sur un pied, les mains derrière le dos. Pas évident, mais il a réussi. :)Par la suite, plusieurs spectateurs dont moi et mon copain nous sommes joint a une dans en cercle des plus simples, mais des plus amusantes aussi. Et un peu plus exigenate physiquement qu'il n'y paraissait.
Les musiciens nous ont ensuite invités à leur Powwow, le 4-5-6 juillet. Il est fort probable que l'on aille faire un tour. Il y a des intéréssés?
Nous sommes ensuite retournés à la maisons, fatiguées, mais heureux.

Aucun commentaire: