vendredi 31 août 2007

Être dans le vent

Ce soir nous sommes allés à un défilé de mode où les bijoux de Milady boutique étaient pérsentés. Après le défilé une dame semblait très interessée, mais les deux créatrices ne semblaient pas avoir de prix à leur donné sur le monet...

Une fois rendue à la maison, mon Grognours m'a dit: "Moi avoir été Fée de l'hiver, je lui aurait vendu le gros prix le collier à la dame. Elle avait sûrement les moyens. As-tu vu elle avait un sac Gucci Gabbana"

Non mon amour, je n'ai pas remarqué...

Panique et angoisse

Au milieu de la nuit de mardi à mercredi, je me suis réveillée vers 4h30, angoissée jusqu'au fond de mon âme.

J'avais eu une conversation avec ma mère dans la soirée où elle me reprochait de ne pas avoir de job dans mon domaine. Évidemment, j'ai cherché, mais des jobs à 2 jours par semaine plus une journée de fin de semaine maximum en biologie, il n'y en a pas beaucoup. En fait, il y en a tellement peu que je n'en ai pas trouvé. J'ai cherché, pas très fort, mais j'ai cherché.

Donc, je me réveille, en paniquant, en me disant que je ne me trouverai probablement pas de job en enseignement, que je devrai travailler en labo et que, comme je n'en ai pas fait depuis deux-trois ans, je ne serai pas capable de fonctionner.

J'étais persuadée que je ne serais pas capable.

Aujourd'hui, j'ai rationnalisé. Je n'ai jamais été très précise en labo. Je suis naturellement moins pire que d'autres par contre et au bout de tout un bacc, j'étais pas mal pas pire, même s'il y en avait des biens meilleurs que moi. Au moins j'ai l'intelligence du gros bon sens, j'ai une petite voix qui me fait arrêter avent de faire des grosses gaffes et je suis attentive à ce que je fais. Je suis aussi amplement capable de suivre un protocole et je suis en mesure d'aller chercher les informations que je ne comprends pas efficacement et rapidement. Je n'ai aussi aucune honte à poser des questions où à demander de l'aide. Voilà pour les emplois liés au bacc.

Ma maîtrise ne se passe pas en labo et je n'ai pas l'intention de cacher ce fait en entrevue. En conséquence, un employeur qui m'embaucherait dans le but de diriger un laboratoire ou un projet en laboratoire serait un idiot qui mériterait que je lui «scrap» ses expériences.

Et ce que je veux faire c'est de l'enseignement. Alors le labo ne serait probablement que transitoire... Pas de panique.

Je crois que j'ai bien rationnalisé jusqu'à date. Je ne crois pas être moins compétente qu'à la fin de mon bacc, seulement un peu plus rouiller. Cependant, j'ai fait tellement de lab dans ma vie, que je crois que les réflexes reviendraient très vite.

Le métro

Depuis la semaine passée, je prends le métro pour aller travailler. Mon amour a commencé son remplacement et du même coup j’ai perdu mon chauffeur. Je dois partir très tôt le matin, mais ça me coûte 2,75$ le passage au lieu de 7$ de stationnement. Comme mon copain vient me chercher le soir, ça vaut la peine.

J’ai arrêté de prendre le métro il y a deux ans, à la fin de mon bacc et lorsque j’ai reçu mon auto. J’en avais plus que marre. Marre d’être debout, marre d’entendre un paquet d’imbécile exhiber leur ignorance, marre des odeurs, marre de la malpropreté et marre de la pub. Je préférais vraiment payer 9$ de stationnement le peu de fois que j’allais à l’université plutôt que de subir ce mode de transport en commun. Surtout que de Pointe-aux-Trembles, il faut prendre un autre autobus avant le métro et que ça me prenais 40 à 50 minutes me rendre à l’UQAM contre 25 minutes de voiture.

On ne peut donc pas dire que j’étais emballée à l’idée de reprendre le métro. Surtout que de chez nous, c’est autobus / métro Honoré-Beaugrand à Berri / métro Berri à Crémazie / autobus. C’est long… Je suis à 20 minutes de voitures, 40 maximum avec le trafic du matin. Long, long, long. La veille de mon premier déplacement, j’ai en plus dû passer plus d’une demi-heure sur le net avant que le service Tout azimut de la STM daigne cracher mon trajet.

J’étais donc dans d’e-x-c-e-l-l-e-n-t-e-s dispositions, lundi dernier, lorsque je me préparais à partir. Mon Grognours m’a tout de même donné un «lift» jusqu’au métro Honoré-Beaugrand pour réduire mon calvaire. C’est d’ailleurs notre nouvelle entente, il m’amènera jusqu’au métro (Longueuil par contre) les matins où il travaillera, parce que les heures de passages pour les autobus de la ville, ce n’est qu’une suggestion. Je le manque régulièrement, soit parce-qu’il passe en avance, soit parce-qu’il est tellement en retard, que je crois qu’il est déjà passé. En arrivant à la station, il y avait un Grand Génie qui s’est dit que de prendre une marche entre les stations de métro, sur les rails, était un merveilleux moyen de faire de l’exercice. Comme ça tournait carré dans son cerveau, Monsieur ne voyait pas le bien fondé de sacré-son camp-de-là-parcqu’il-y-a-du-monde-qui-ont-une-vie-et-qui-attendent-après-le-métro. Les intervenants ont donc eu beaucoup de difficulté à le sortir du tunnel. Je crois même qu’ils l’ont perdu à un certain moment donné (quoi de mieux qu’une partie de cache-cache avec les autorités pour améliorer son cas?)J’ai été chanceuse, je suis arrivée seulement 10 minutes avant que le service ne reprenne, mais j’étais déjà tannée.

L’avantage de prendre le métro à Honoré-Beaugrand, c’est que je suis toujours assise, sauf quand une personne âgée, enceinte ou en béquille/canne entre après que tous les bancs ne soient pris, ce qui est assez rare. En plus, ce matin là, j’ai été assise aussi à Berri. À Crémazie mon autobus m’attendait et je suis arrivée une demi-heure plus tôt que prévue, ce qui m’a permis de partir une demi-heure plus tôt, le soir. Ça ne s’était pas si mal passé que ça finalement, ça avait même été plutôt plaisant… Hum. Étrange.

Ce matin, je devais prendre encore le métro. Malgré mon expérience plutôt satisfaisante de lundi, je restais sur mes gardes. Je restais méfiante, mais j’y allais avec le cœur beaucoup plus léger, surtout que j’avais un « lift » jusqu’au métro Longueuil et que mon trajet sous-terrain s’en trouvait raccourci de 15 minutes! Hey! C’est le quart d’une heure ça. Wow! J’ai acheté un café et je me suis enfoncée dans la foule anonyme.

J’ai sorti mon lecteur MP3, où il y a les mêmes chansons qu’il y a plus de trois ans. C’est mon chum d’avant, qui est DJ, qui me les avait choisie. Elles me plaisent toujours, heureusement, car le logiciel et les parties nécessaires au branchement du lecteur dans l’ordinateur sont en quelque part chez sa mère… Donc, je ne les reverrai jamais. J’ai quand même trouvé ça un peu drôle d’être exactement au même point musical qu’il y a plus de trois ans…

J’ai pris plus de temps pour apprécié mon expérience cette fois-ci. Je n’ai pas sorti mon livre et mon MP3 me protégeait contre les conversations insignifiantes autour de moi. Ceux qui me connaissent savent que je suis d’une curiosité exécrable et que je veux toujours tout savoir. J’ai beaucoup de difficulté à ne pas écouter les conversations des autres qui sont souvent très idiotes ou dénuées de tout intérêt pour moi. Je ne crois pas encore avoir la force de me frotter à l’opinion générale du « peuple ». J’ai donc gardé mes écouteurs bien enfoncés dans mes oreilles. Je n’ai pas trop regardé les gens autour de moi non plus. Ça c’est très important pour garder ma santé mentale et mon moral. Pas que la vue des gens soit si déprimante, c’est que j’ai un « don ». Oui, entre guillemet. C’est juste que ce « don » est plus souvent une malédiction qu’une bénédiction. Je ressens ce que les autres ressentent, juste en les regardant. Si je croise leur regard, c’est pire, mais ce n’est pas toujours nécessaire. Plus les émotions sont fortes plus elles se frayent un chemin facilement jusque dans mon âme. Et les gens souffrent plus qu’ils ne sont heureux, ce qui fait que je me retrouve souvent avec des peines et des blessures qui ne sont pas à moi. Des bonheurs aussi, mais rarement. Parfois, je parlais à des amis dans le métro et ma conversation ressemblait à des montagnes russes émotives. Au point où on me demandait si ça allait. Question difficile dans les circonstances s’il en est une. J’ai donc évité le regard de tout le monde pour ne regarder que les murs et le gars assis en avant de moi, très neutre émotivement dans son sommeil. Je regardais aussi les murs et les quais des stations où on arrêtait brièvement.

C’est comme ça que j’ai commencé à voir ce que je ne voyais plus. Le métro est rempli d’art. Les stations elles-mêmes sont des œuvres d’art. Elles sont toutes différentes, mais elles ont toutes une sorte d’uniformité qui leur permettent de faire partie du grand tout du métro montréalais. Il y a aussi des sculptures et des murales un peu partout. Il y a une murale au thème de l’astrologie tout simplement magnifique au métro Crémazie. Pendant que j’y pense, il y a aussi des faux vitraux incroyables à la station Place-des-arts… Même la publicité est plus lumineuse qu’ailleurs, après tout il faut redoubler d’effort pour attirer l’attention du passager blasé. Je fais abstraction du message ou de l’objet de publicité, car si on commence à vraiment toutes les lire, le haut de cœur se fait sentir rapidement. En ne regardant que les formes et les couleurs, on y voit un genre de soleil qui veut percer l’ambiance morne de la caverne, qui veut égayer les murs comme les dessins préhistoriques jadis.

Les gens sont aussi intéressant à regarder (de loin et pas trop longtemps). On voit toutes sortes de vêtements et de façon de les agencer. Il y en a qui ont l’air de sortir d’un catalogue et d’autres dont la personnalité est si affirmé dans leur manière d’être et de se vêtir qu’on voit plus eux que les vêtements. Ces derniers font du bien. Ils montrent qu’il y a encore de l’espoir, que tout le monde n’accepte pas de rentrer dans le moule, que d’autres que moi croient que l’individu a encore une place dans la collectivité.

peut-être, peut-être que si je vois encore autant de beauté dans quelques semaines, j’enlèverai mes écouteurs.

samedi 18 août 2007

Panique!

Ça a brassé ces deux derniers jours de ce côté-ci de l’écran. Premièrement, mon Grognours a appris que, comme il avait obtenu son brevet seulement en cours d’année lors de son premier contrat, celui-ci ne comptait pas comme un « vrai » contrat et donc, il lui en manquait un pour avoir le privilège de recevoir La Liste. La Liste, c’est ce que tous les professeurs qui ont fait au moins deux contrats, sur deux années consécutives, reçoivent eu juillet et qui contient toutes les tâches offertes pour l’année qui suit. Ces mêmes professeurs ont aussi la priorité pour appliquer. Ce qui reste est ensuite rendu disponibles à ceux qui ne sont pas sur La Liste. Mon amour fait donc partie de ce malheureux lot. Et cette année, les restes étaient maigres. Il y avait une tâche incomplète à l’école où il a enseigné l’an passé et c’est à peu près tout. Il c’est donc lancé sur cette tâche que la directrice lui a remis sans problème. Avant de lui faire signer son contrat, elle lui dit qu’il faut qu’elle sache ce que les anciens profs prendront pour eux et qu’ensuite elle complètera à 100% avec ce qui reste dans les autres matières. Elle appellera mon chum quand elle saura, en fin de journée. Ce n’est pas une tâche complète dans sa matière, mais c’est mieux que rien. Vers 16h, le téléphone sonne. C’est la directrice qui lui annonce que… elle a donné sa tâche à un prof d’info pour compléter la sienne! WTH? Tout ce qui reste c’est un remplacement en anglais… Ça faisait pas trop son affaire, il aime enseigner, mais dans sa matière.

Mon chum avait donc deux choix… Soit recommencer à zéro (les évaluations et l’ancienneté) dans une autre commission scolaire, soit accepter cette tâche pourrie pour avoir une chance d’être sur La Liste de cette commission scolaire l’an prochain. Parce qu’il faut que le remplacement soit d’au moins 4 mois pour compter comme un contrat et comme c’est une maladie, c’est un coup de dé. L’atmosphère n’était pas à la joie.

Le pire, c’est qu’il n’a pas beaucoup de temps pour ce décider et/ou faire ses recherches. Premier arrivé, premier servi (à moins bien sur qu’un prof d’info se pointe après vous…). Et comme la directrice a appelé après que la majorité des écoles soit fermées, il devait en gros prendre une décision dans le vide. Il a finalement opté pour le remplacement en anglais… Ça m’inquiète un peu… Il déteste vraiment enseigner cette matière. Et quand mon Grognours est malheureux à sa job, ça se répercute à la maison. Cette année par contre, il n’aura que cette matière à enseigner et non pas 4 autres. On verra bien ce qui se passera avec ça… Qui vivra, verra. Pour l’instant, je continue de croire qu’il a quand même pris la bonne décision. Un tient vaut mieux que deux tu l’auras, comme on dit. Et c’est seulement pour 1 an. Bien sur la prof qu’il remplace peut revenir n’importe quand, mais j’espère qu’elle prendra au moins 4 mois pour ce remettre… Le malheur des uns fait le bonheur des autres après tout.

Et pour clore ce message à proverbe :

Le chien aboie, la caravane passe

Pierre qui roule n’amasse pas mousse

Qui se sent morveux se mouche

et Au royaume des aveugles les borgnes sont rois

jeudi 9 août 2007

Première récolte

Voici les premiers piments de mon jardin/balcon. Ce sont les plus petits du monde, mais ils étaient délicieux. Je les ai plantés trop tard, que voulez-vous. la prochaine fois, fin mai au gros max. Faut ben une païenne pour pas comprendre que les semailles c'est dans le bout du premier mai, à la Beltane. Tsst.

mercredi 8 août 2007

Découverte

Hier, mon Grognours et moi sommes partis à la cerisaie Le temps des cerises dans l'espoir de cueillir assez de cerises pour faire des confitures à mon père. C'est creux la cerisaie, dans la patelin natal de mon beau-père, à Charette, en face de St-Élie-de-Caxton, village de Fred Pellerin. faut vouloir d'y rendre. Je crois que pour bien des Montréalais endurcis, découvrir qu'il y avait autant de terres habités si loin des routes dû être un choc.
Nous partons donc un peu en retard, mais ce n'est pas si grave, on est en congé après tout. On arrive vers 13h30 pour ce faire dire qu'il ne reste plus de cerises. Plus du tout. Le verger à été nettoyé en fin de semaine par 5000 personnes. 8000 personnes se sont présentées dans les 6 jours où il y avait des fruits. 8000 personnes c'est énorme!! Sans compté les oiseaux qui réclament une bonne partie de la récolte. C'est juste normal qu'il n'y en ait plus, ce qui est surprenant c'est le succès de la première année de cueillette. Un peu déçu on se prépare à quitter le propriétaire de la cerisaie lorsque son téléphone sonne. je lui dit"on va vous laisser répondre" et lui réplique par "ah! on répond pas, toutes les infos sont sur le répondeur". Je me retourne vers mon chum et je lui sacre une bine. C'est que voyez-vous, je lui ai demandé d'appeller le matin même. Quand le répondeur c'est enclenché, il a tout simplement raccroché sans écouté le message. C'est tellement classique.
On a donc décidé de faire contre mauvaise fortune bon coeur et de profité de cet après-midi en Mauricie. Mon amour a appellé sa mère qui nous a suggéré le restaurant de l'auberge Le Baluchon qui n'était qu'à 8 km (ok Charette c'est un trou, mais une fois rendu, tout est proche). Nous nous sommes rendu juste à temps pour pouvoir manger, 5 minutes plus tard et c'était foutu. Nous avons pris un potage au poireau et au fromage de chèvre tout simplement délicieux en entrée et comme plat principale, mon Grognours a pris du foie au raisin et romarin et moi une salade de poulet et agrumes. Cette salade était succulente. Elle a remplie son destin de salade. C'était tellement bon, ça fondait dans la bouche. Comme dessert une salade de fruit, car il y avait des noix dans les deux autres choix (faut tu être malchanceux pour tomber sur le jour de la crème glacée praliné et c'est qui qui met de la noix de coco dans une tarte au citron?). C'était quand même pas pire, mais il y avait trop de melon à nos goût. Cependant! le café venait dans un bodum, ce qui réchappait tout!

On est ensuite allé voir la fameuse salle de réception dont ma belle-mère nous avait parlé, pour notre futur-mariage-pas-sur-encore-parce-que-je-n'ai-pas-eu-de-demande-officielle. C'est vraiment très beau, le décor est magnifique (pas besoin d'aller au diable-vaux-vert pour les photos) et l'église est tellement proche qu'on peut revenir en calèche si on veut. Les prix sont aussi très bien et il y a plein d'avantages pour les mariés. Mettons qu'on était pas mal emballés! J'était vraiment excitée, je pensais avoir trouvé le "spot". Sauf que St-Paulin sont en chicane avec Charette pis que ça fait ben de la peine à mon beau père qu'on ne se marie pas à l'église de Charette (8 km plus loin et moins belle). J'aurais dû m'en c****er, mais ça m'a péter ma balloune en maudit. J'aime les vieilles personnes, mais pas les vieilles mentalités. Me briser mon fun pour une chicane de clocher, c'est vraiment pas correct. J'essaie de passer par dessus, mais j'y arrive pas. Entk, on verra bien, ce n'est même pas certain qu'on fera la réception là, alors...
En sortant de la salle, il y a un Éco-café qui tient des produits écoeurant et surtout qui a un endroit pour prendre le thé génial, surtout en hiver. on y a acheté de la terrine de cerf au bleuet (sans noix, yé!), un pain de seigle frais de la place (garanti sans noix par le boulanger lui-même) et du café que j'essaierai ce soir peut-être.
Pour revenir on a pris la 138 qui longe plus le fleuve et qui est beaucoup plus panoramique que la 40. On a pris notre temps, on a acheté des cerises de Maskinongé, histoire de revenir avec au moins uen couple (mais ça goute pas pantoute la cerise et il y a autant de chair que de noyaux, mais enfin...). On est aussi arrêté chez une cultivatrice pour acheter des concombre, du maïs et des fèves jaunes. Elle avait l'air de faire ça dans un grand, grand jardin dans sa cour. C'était cool.
On a donc souper avec nos achat de la journée et c'était vraiment très hot!

lundi 6 août 2007

3 ans déjà

Mardi le 31 ça faisait 3 ans que mon amour et moi partageons notre vie. Trois ans de bonheur, honnêtement. Ça fait trois ans, déjà et ça va toujours bien. C’est un tournant important pour moi, mes relations s’étant toutes terminées autour de trois ans au maximum… J’attendais cette date avec nervosité. Tout est au beau fixe, je ne peux pas en être plus heureuse.

Mon amour m’a fait la preuve qu’il était un grand romantique cette journée là. Il est venu me porter au travail et me chercher. Il m’a acheté un cadeau qui m’a prouvé qu’il écoutait ce que je disais (un bon rabais à la Boutique médiévale pour renflouer ma garde-robe). Il m’a aussi amené manger au premier restaurant où nous sommes allés, il y a plus de trois ans, le St-Hubert de la rue Côte-des-neiges. Nous avons très bien mangé et surtout nous avons pris notre temps, savourant le plaisir d’être ensemble. Pour ce qui s’ensuivit, eh, bien, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, mais ce fut très doux et très amoureux. Bref, le bonheur.

Le vendredi suivant, nous avons utilisés le forfait que mon amie Jess m’a donné pour Noël pour célébrer nos trois ans comme il se doit. La bouffe était bonne et l’animation aussi, mais nous n’étions pas beaucoup et les autres tables étaient plutôt silencieuses… En gros, je préfère les roturiers, mais c’est probablement un meilleur endroit pour initier les parents… C’était quand même le fun d’étirer cet anniversaire si important pour moi (nous) encore quelques temps…

Enfin, me revoilà!!

Il y a longtemps que je ne suis pas venue ici. Pas que je n’en ai pas besoin, mais plutôt que je n’en ai pas le temps. J’ai commencé à travailler 5 jours par semaines plutôt que 3 et je me rends compte de combien j’avais de temps pour moi. Il faut maintenant que je reviennes à mon ancienne discipline du temps de mon bacc pour pouvoir réussir à faire ce que je dois faire et avoir un peu de temps pour moi et mon trésor. Mon blog a souffert de mon manque de temps, mais dans l’ordre de priorité, il vient quand même assez loin.

J’ai trouvé un moyen de le mettre à jour plus souvent qui consiste à écrire des messages dans un document word pendant mes trous au travail. Je me les envois ensuite par courriel et je les mets ici…

J’espère que ça va marcher, car ce blog commence à me manquer.


Voici un peu de ce qui c'est passé dans les derniers temps.


LES FÊTES DE LA NOUVELLE-FRANCE

Hier, nous sommes allés aux Fêtes de la Nouvelle-France, comme c’est la tradition depuis 3 ou 4 ans déjà. Mon ami David ne nous accompagnait pas, étant occupé la seule journée que nous pouvions y aller, et ce pour la première fois depuis que j’ai commencé a y aller. Nous sommes arrivés un peu tard (vers15h30) et nous avons manqués bien des activités qui semblaient intéressantes, comme plusieurs visites guidées, alors nous nous sommes promenés dans les activités stationnaires. J’ai pu voir comment on faisait les tapis « hookés », je connaissais la théorie, mais c’était la première fois que je voyais de mes yeux comment c’était fait. C’est assez simple, je crois bien que je vais essayé à un moment ou à un autre… Je pourrais demander des retailles à une de mes amies qui est costumière et couturière. Nous avons souper au Marché de l’UPA ou nous avons put déguster des plats concoctées par les cultivateurs et les éleveurs de chez nous. Mon cœur est allé aux suçons de lapin au caramel balsamique, une petite bouchée de lapin assaisonné où est déposé une petite quantité de vinaigre balsamique caramélisé (probablement mélangé aux sucs de cuissons). C’était débile. J’aime aussi beaucoup les sandwichs aux œufs (rien de plus simple, un œuf cuit sur une plaque dans un pain style hamburger avec du beurre aux échalotes). Nous avons terminés le repas avec des bleuets géants et des framboises. Mium! On a aussi fait le tour des artisans. Il n’y avait pas grand-chose de nouveau cette année, mais je suis toujours impressionnée de combien les vêtements de l’Ogre et la fée sont beaux. Assez pour les porter en dehors du contexte médiéval sans problème. Nous avons aussi assistés au spectacle de Madrigaïa, un coup de tête de ma part (ceux qui me connaissent savent comment je suis rarement intéressée par des spectacles de musiques) et un coup de cœur dès les premières minutes. Les filles étaient tout aussi adorables que leurs accents et le mélange des diverses cultures reflétées dans leurs chansons est assez impressionnant.

Nous sommes partis tout de suite après le spectacle, car il était déjà 8h30 et je travaillais le lendemain. Nous avons eu une très belle journée, c’est toujours le fun les fêtes de la Nouvelle-France. Je vais y aller déguisée l’année prochaine, mais avec un costume traditionnel amérindien. J’ai toute une année pour travailler dessus. Je vais probablement m’inscrire à un atelier de perlage amérindien le 19 août au musée de Pointe-à Caillère. Si vous êtes intéressés faites moi signe (ou encore si vous savez que j’ai quelque chose de prévu cette fin de semaine là, parce que cette date me dit qqch, mais je ne replace pas quoi…). C’est dans le cadre du mois de l’archéologie et je crois que ce sera très intéressant.