mardi 27 mars 2007

Remorquage

J'ai dû faire remorquer mon auto jusqu'au garage ce soir, le démarreur refusant de communiquer avec la ligne d'essence ou quelque chose dans le genre.

Cette petite sortie nocturne m'a au moins permis de remarquer quelques détails pointeliers. Premièrement, je ne suis pas la seule curieuse du coin. Les voisins avaient tous discrètement le nez à la fenêtre pendant que la dépanneuse grimpait ma voiture sur son plateau arrière. Un show de poulies et de gyrophares, j'ai vraiment fait leur soirée.

Aussi, on voit surprenamment bien les étoiles et la lune. Ce n'est pas la campagne, mais quand je lève les yeux, je peux quand même voir quelques points de repères. Je suis reconnaissante pour le fleuve, qui lui n'est pas éclairé et qui me permet de voir tous ces magnifiques points de lumières. Maintenant, je sais que je peux m'asseoir à côté de lui et les observer, dans une tranquilité incomparable sur cette pointe de l'Île.

Aussi à Pointe-aux-Trembles, il y a de très grandes structures, qui se détache sur le ciel lorsqu'on lève ses yeux sur lui. On peut juger la rapidité du déplacement des nuages, leur direction et leurs formes...

Même entre les raffineries et le port, la Nature ne cesse de m'étonner.



Et maintenant, si vous pouviez avoir une petite pensée pour que les réparations ne me coûtent pas trop cher...

jeudi 22 mars 2007

Ostara

La vie a fait que mon amour et moi avont célébré Ostara ensemble, juste nous deux, en amoureux.
Nous avons fait un repas à base de produits qui étaient nouvellement disponible dans ces temps lointains où on ne pouvait avoir tout ce que l'on voulait au moment où on le voulait: des pâtes dans lesquelles entraient du fromage, du lait et des oeufs et une tarte à la crème et au yogourt. J'ai un peu triché pour la tarte, car il y avait aussi de la lime et du citron. Mon amour a adoré la tarte et aussi le fait que j'ai trouvé une recette adaptée à notre budget plutôt restraient ces temps-ci; le lapin ce sera pour une autre fois.

Nous avons ensuite purifier tout l'appartement. C'était le premier rituel que nous faisions ensemble. Ça été agréable, mais je manquais vraiment de concentration... Je crois que je n'aime pas être observée... ;P

Je suis bien contente que le printemps revienne. J'ai hâte aux jours plus chaud pour pouvoir, entre autre, promener le chien. Je prends aussi ce temps pour relever de nouveaux défi, comme de faire plus de méditation et d'aller plus souvent en forêt. La forêt, elle est loin d'ici, mais pas si loin que je ne peux pas la trouver. Il faut que je trouve des moyens pour me grounder un peu plus et aussi continuer à suivre la Roue de l'année.

Je commence à planifier mon Jardin urbain, une belle expression pour parler de jardinières sur un balcon, mais bon... Je crois que cette année nous allons aussi planter des tomates et peut-être des fèves sur le balcon avant, où il fait soleil toute la journée. Mes fines herbes y ont brûler l'année passée... elles seront donc toute déménagées sur le balcon arrière. On apprend de ses erreurs il faut croire!

mercredi 21 mars 2007

En vrac

J'ai mis la télévision à Radio-Canada vers 19h28 ce soir, pour écouter l'émission l'Épicerie. J'ai alors découvert que Virginie avait un nouveau générique et même un site web!

Et oh! combien étais-je contente de l'ignorer jusque là...

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Passons aux choses sérieuses...

Après avoir écrit mon dernier message, il c'est passé quelque chose de spécial, de bizarre, mais pour lequel je suis très reconnaissante: J'ai arrêté d'y penser.

Vraiment.

C'est comme si de le sortir de mon système l'avait guérit. J'ai pu mettre de l'ordre dans mes idées. Et ne pas être fière de moi. Et fière en même temps. Ce ne sont pas de beaux sentiments, mais c'est (c'était?) les miens et je les ai vécu comme ils devaient l'être. Maintenant, tout à pris sa place comme ce devait.
Une fois que j'ai réalisé la paix que je ressentais en dedans, je me suis demandé pourquoi... Probablement parce-qu'au fond de moi je sais que mon chum et mes amies, qui ont si sagement répondu à mon dernier message, ont probablement raison: les petits-enfants que les enfants qu'il a élevé seront spéciaux. C'est évident dans le fond, mais ça ne veut pas dire pour autant que je peux éviter la discussion avec mon père. Je dois seulement mettre le doigt sur ce que je veux vraiment lui dire et je remercie la Déesse de m'avoir évité de lui dire le contenu de mon dernier message dans une forme semblable à celle de mon dernier message.

Et je me suis mise à penser aux avantages de vivre dans ma situation.
Je voulais une famille nombreuse, mais je ne l'aurai probablement pas. Au moins les enfants des enfants de la blonde de mon père grossieront le nombres d'enfants autour de moi. Si on fini par se croiser, mais je "dealerai" avec ça en temps et lieu. Ça leur donnera un contact familial de plus et la plus vieille pourra même peut-être garder les miens éventuellement, qui sait. Si les deux (ou trois) "gangs" deviennent amis chez Grand-papa, serait-il possible qu'un famille reconstituée improbable se crée, finalement. Et en plus Grand-papa aura plus d'expérience et plus de jouets et d'activités. Il n'y a jamais que de mauvais côté à une situation.

Je veux remercier toutes celles qui ont pris la peine de répondre à mon dernier message. Je n'aurais probablement pas pris la décision de parler à mon père sans vos conseils unanimes. La communication entre nous deux est difficile, mais je dois toujours faire le pas d'après , sinon on n'avance pas. Quoique mon père se dit peut être la même chose... ;P

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Alors, combien d'entre vous sont allés visiter le site web de Virginie? Avouez!.. ;P

lundi 19 mars 2007

Le divorce ça fini toujours par faire mal...

Mon père a laissé ma mère en 1999, le divorce à été prononcé dans les mois suivants et j'ai été en garde partagée jusqu'à ce que je déménage avec mon amour en 2005. C'était ma position face au divorce de mes parents jusqu'à quelques mois... J'ai souffert du temsp que mon père a pris pour s'installer dans un endroit ou on pouvait le voir au moins une semaine sur deux, c'est vrai. On pouvait passer des semaines sans voir mon père et des jours sans lui parlé. Moi au moins je travaillais avec lui, alors je le voyais un peu, mais ce n'était pas les gros char. On le voyait à coup de 1 ou 2 heures des fois. On est allé passé une fin de semaine chez sa blonde, où il restait, une seule fois, à Noël. Ces folies là on bien dû durée 1 an. Ça a fait mal sur le coup, mais j'ai passé par dessus. J'ai pardonné et aujourd'hui je n'ai presque pas de souvenirs de cette période. Je me souviens avoir été fâchée, mais je le vois dans ma tête comme si c'était quelqu'un d'autre. Je sais aussi que j'étais très tournée vers mon intérieur parce-que je n'ai aucune idée de comment ma soeur à vécu ces mois. Quand mon père a déménager près de chez ma mère et qu'on a commencer à habiter chez lui, tout est rentré dans l'ordre pour cette moitié de famille.
Ma mère à encore beaucoup de difficulté à accepter ce qui c'est passé. Elle en veut à mon père. Elle met pas mal toute la responsabilité de la séparation sur mon père, parce-qu'il l'a laissée pour une autre femme. C'est faux. Elle a aussi une bonne part de responsabilité, mais elle ne se l'avoue pas. C'est pour ça qu'elle est encore prise dans le divorce et qu'elle ne passe pas à autre chose. J'ai eu de la peine de la voir pleurer, de la voir tordre dans son esprit tout ce qu'il y avait eu de beaux entre eux deux.

Mais au bout du compte, c'était la destruction de leur couple à eux. Ça ne nous regardais pas, ma soeur et moi.
C'était ce que je pensais jusqu'à en fin de semaine passée, où j'ai enfin réussi à mettre le doigt sur la douleur sourde qui envahissait mon âme.

On était trop vieille pour faire partie d'une famille "reconstituée" avec les filles de la blonde de mon père. Elles avaient presque el même âge que moi et ma soeur, donc elles étaient élevées et en plus, on ne les voyat qu'une semaine sur deux. On n'a jamais habité avec les deux soeurs en même temps. La plus jeune avait décidé d'aller vivre avec son père au lieu de rester avec sa mère quand ils ont déménagés à St-Bruno. Elle n'est revenue que quand la plus vieille est partie vivre avec son chum. On les aiment bien, mais je crois qu'elles savaient, tout comme nous, qu'on ne deviendrait pas des soeurs.
On a donc accepter notre situation de famille "divisée", parfois très difficile à gérer, mais on fait avec.

La plus vieille de la blonde à mon père est quand même moins âgée que moi de 2 ou 3 ans, je ne souviens plus. Elle a fait des choix de vie étrange, que je sais que mon père n'aurait pas voulu pour nous. Il y a 3 ans elle devient enceinte de son chum dont elle ne partageait la vie que depuis 1 an. Une petite fille adorable est née 9 mois plus tard.
C'est là que le bas blesse.
Mon père se considère comme le grand-père de cette petite fille. Et moi, ça me fait mal. je sais que cette enfant n'a plus qu'un seul grand-père biologique qui prends soin d'elle autant qu'il prennait soin de ses enfants (je vous laisse comprendre le sous entendu) et que la présence de mon père dans sa vie doit lui faire du bien.
Mais c'est MON père, à MOI.
Il n'y a que moi et ma soeur qui pouvont lui donner des petits enfants. Juste nous deux. Et je pensais bien être la première.
Je suis dévastée que l'attention donnée au premier petit enfant soit donnée à la fille de sa blonde. Ce n'est pas comme s'il l'avait élevé, après tout.
C'est horrible, non? Je sais que ces sentiments sont égoïstes et égocentrique, mais ils me rongent en dedans.
Surtout quand mon père m'a dit qu'il ne ferait pas de différences entre ses "petits-enfants". J'aurais donc voulu être spéciale. Mais moi j'ai osé attendre d'avoir trouvé le bon et ça m'a pris plus de temps que pour la fille de Johanne, alors tant pis pour moi. Je ne trouve pas ça normal. Mon chum me dit d'attendre, que c'est sur que ce ne sera pas pareil quand nos enfants naîtrons, mais je connais mon père. Il va se forcer à les mettre tous égaux s'il a décider que c'était ce qu'il devait faire.
J'ai l'impression de m'être fait voler quelque chose. J'ai fait le deuil de la famille traditionnelle parce-que je suis en train d'en bâtir une moi-même, mais mon père aurait dû être le grand-père de seulement mes enfants et ceux de ma soeur. Point, On aurait dû être spéciales.
Ça me fait vraimetn de la peine. Ça m'enlève le goût d'en avoir. Je devrais en discuter avec mon père, mais j'ai honte de ressentir ça. Je sais que ce n'est pas correct d'enlever mon père à la petite. C'est lui qui aurait dû mettre les barrières, maintenant il est trop tard.
Et il y en a un autre en route. La petite aura un petit frère qui aura la même différence d'âge avec elle que moi avec ma soeur. Heh.

Je me sens moche et j'ai l'impression d'être laide en dedans maintenant que j'ai mis des mots sur ce que je ressens. Ce n'est pas beau, parce-qu'au milieu de tout ça, il y a une enfant et bientôt un autre qui ne doivent pas souffrir à cause de ça. Mais je les envis, je crois.

Quand je vais me marier, ce sera pour rester avec mon homme toute ma vie. Je demande aux dieux d'enlever de sur notre route les obstacles que l'on ne pourra pas surmonter. Pour qu'on reste ensemble pour toujours, pour nos (futurs) enfants, pour leur épargner des peines qu'ils ne devraient jamais connaître.

mardi 13 mars 2007

300

Je reviens du film 300. Je vous mets une photo de l'empereur perse Xerxes, parce-que c'est ce qu'il y a de plus beau dans le film. ;P

Le traitement de l'image est magnifique, les costumes des Perses aussi, la grande variété réflète bien l'immensité de l'empire et il y a de très bon moment. Il y en a quand même beaucoup et régulièrement, mais je ne vous les énumérerais pas pour ne pas gâcher de punchs à tout le monde. Cependant, globalement, c'est un film moyen. Pourquoi? C'est quétaine. On a l'impression de voir William Wallace sur les stéroïdes. À chaque fois que j'allais embarquer dans l'histoire, l'image était interrompue par les propos du narrateur, qui nous explique comment les Spartiates sont cools. C'est beau, on a compris. Aussi, il y a tellement d'exagérations que le film n'est plus crédible. Il a fallu que je me répète sans cesse: "c'est basé sur une BD" ou encore "c'est des gens qui racontent une légende, c'est pour ça que tout est plus gros" pour ne pas être exaspérée. Je ne trouve pas ça normal, ça aurait dû faire partie intégrante du film, mais ce n'était pas le cas. C'est quand même difficile de rendre de façon crédible un fait historique, il faut l'avouer. Se baser sur une BD qui se base sur l'histoire pour le rendre, c'est un gros "gamble". Ce fut à moitié réussi.

Je n'ai pas haïs ce film, mais je le classerais dans moyen-bon. Ce que j'ai détesté par contre, c'est l'utilisation du corps de la femme de façon totalement gratuite. On n'a pas besoin de voir autant de seins pour comprendre l'histoire. Toutes les scènes à caractère sexuel sont inutiles pour le développement du scénario et très graphique et en plus elles sont traitées de façon banales. Tous les films, commerciaux, livres, etc qui traitent la femme de cette façon devraient être sanctionnés. Je commence à comprendre les féministes. Je suis vraiment tannée de voir la femme traitée en objet de vente.

Je ne vous décourage pas d'aller voir le film, vous pouvez cependant attendre le DVD. Sauf que tout le monde en parle, alors vous risquez de vous faire gâcher l'histoire.

P.S: Les hommes ne sont pas très habillés dans ce film (c'est le moins que l'on puisse dire) et ils sont vraiment très beaux. Pourtant jamais on a l'impression qu'ils sont des objets sexuels et jamais on ne voit leur pénis. Le contraire n'aurait pas été plus acceptable que pour les femmes.

dimanche 11 mars 2007

Ils étaient 10, ils ne sont plus que 8

Mon oncle est décédé mercredi dernier, le 7 mars. C'était le frère ainé de mon père. Un homme gentil et qui s'assurait toujours que tout le monde était correct. Il avait toujours un mot pour tout le monde. Il était probablement le plus sensible de tous.
J'ai encore de la difficulté à assimiler. J'ai été au salon cet après-midi. Il était là avec un maquillage trop épais (ça fait 5 jours quand même), étendu, sans bouger. Et même à ce moment là, je ne pouvais pas concevoir la vie sans lui. C'était chez eux qu'on allait pour Noël, c'était lui qui s'assurait que personne ne manquait de rien dans les partys, c'est lui qui fournissait le camion pour le déménagement, c'est lui qui s'occupait des enfants, c'est lui qui avait toujours la meilleure blague à conter. Il ne partait jamais de chez quelqu'un sans "cruiser" ma soeur et moi.

En partant, après le repas, je me remémorais les bons moments, ou juste des moments tout court et à chaque fois, j'avais l'image du cerceuil qui me revenait en tête. Je pense que j'ai compris à quoi sert le salon funéraire aujourd'hui. Ça sert à rendre les choses plus réelles. C'est pas nécessairement plaisant.

Je vais m'ennuyer. Je sais aussi qu'il va laisser un grand trou, plus grand que ce qu'on entrevoit, probablement.

Au revoir mononcle Robert, je vais m'ennuyer de toi. Je vais penser à toi souvent.

jeudi 8 mars 2007

La journée de la femme

Bonne journée à toutes les femmes en devenir, les femmes en quêtes, les femmes fortes, les femmes fragiles et les femmes tout simplement. À celles qui croisent mon chemin, à celles qui lisent mon journal et à celles qui ne sont qu'une image au loin, de l'autre côté des frontières et des océans.
Bonne journée à toutes, c'est la première du restant de votre vie. Vivez la en grand, vivez la pleinement, souvenez-vous de votre valeur.

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Pour célébré cette journée, je suis allée au Spa. Non, c'est une blague c'était mon cadeau de fête, mais ça tombait quand même pile une journée avec du temps juste pour moi. J'y suis allée avec ma mère et nous avons passé une merveilleuse journée. Non seulement les soins étaient très agréables, mais j'ai pu parler avec ma mère toute une jounrée sans me chicaner. Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive. On a parler de tout et de rien et aussi de sujets plus sérieux comme les maisons ou son travail. J'ai même pu lui donner quelques conseils qui, je crois, ont été utiles. J'ai aussi parlé de mes herbes chéries et elle a été attentive. J'ai vraiment aimé ma journée...

mardi 6 mars 2007

L'extraordinaire qui sort de l'ordinaire

Il y a quelques jours, j'ai lavé mes vitres au squeegee pour la première fois de ma vie. Ça fait 11 ans que je conduis et je les ai toujours fait lavées par des punks. Mais, là, il y avait longtemps que je n'en avait pas croisé et mes vitres étaient trop sales pour être sécuritaires.
Je vous jure que ma façon de voir leur travail à changer.
C'est difficile de bien faire la job. Je les ai assez observés pour pas faire de grosses barres entre les rangées d'essuyage, mais je n'ai pas été capable de laver toutes les parties de mes vitres ni de faire mes miroirs parfaitement. Bref, la job beaucoup moins bien faite que ce que le moins bons des punks m'avait déjà fait. En plus, moi dans ma station service, je peux prendre le temps que je veux, mais eux, ils ont le temps d'une lumière rouge et souvent moins. Je peux pas m'empêcher de les trouver bons. C'est vraiment pas évident. Moi, je n'ai jamais eu de problèmes avec un squeegee, jamais. C'est vrai que je les traite comme des travailleurs ordinaires et que je les paie bien (1$ par grande vitre et 0,50$ par petite), mais n'est-ce pas la moindre des choses pour quelqu'un qui offre un service?
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La tempête de vendredi dernier! Ça s'en était une belle!!! Une vrai, comme dans mon jeune temps!
La journée a commencé en me donnant une go de la mort qui tue. À 5h30 du matin, le téléphone se met à sonner, mon premier réflexe? Ma mère a fait une crise cardiaque et elle est à l'hôpital. Non. Sûrement pas. À cette heure là, ce doit être mon beagle qui c'est sauvé lors de son premier pipi de la journée, dis-moi pas qu'elle c'est fait frappé... et ainsi de suite... Il s'en passe des trucs dans une tête somnolante en l'espace de trois sonneries. Je répond avec une "allo?" angoissé et endormi. C'est une voix que je ne reconnais pas, mais que je sais que j'ai déjà entendu qui me donne la réplique. "Euh. Denis Marcouiller , SVP". Une voix calme, une voix de prof. He!oui! c'était la chaine d'appel qui se rendait à mon chum pour lui dire que la tempête avait forcé la fermeture de l'école... Pis lui il ne c'est même pas réveiller au son des 5 sonneries de l'appart.
Je me suis penchée à la fenêtre pour voir l'état des choses. Disons que la fermeture des écoles était justifiée. Et moi je me préparait pour aller ouvrir un magasin! Les écoles ferment, les bureaux ferment, quelques service ferment, mais les centres d'achats? Jamais! Toujours fidèles au poste.
Les routes étaient dégueu, mais je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Moi, j'aime ça des tempêtes. J'aurais préférer rester à la maison, c'est certian, mais au moins je la vivais.
J'ai déterrer ma voiture en partant des Promenades, en riant. J'étais vraiment la seule.

Et le lendemain, c'est tellement beau, le calme après la tempête. La température était douce et la neige brillait.
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Sous une note un peu moins joyeuse, Expertech ferme ses portes. Ça ne m'affecte pas vraiment personnellement, mais le père d'un de mes ex y travaillait dans le temps. On a eu une relation très tumultueuse (autant avec le père qu'avec le fils), mais j'ai fini par marquer des points avec et homme (le père) et à mieux le comprendre. je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur pour lui. Il doit être rendu à un âge où il est difficile de se replacer. J'espère que tout iras bien. Je ne sais même pas s'il travaille encore pour Expertech, mais cette nouvelle m'a replongé dans une époque bien révolue de ma vie. Et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que ces gens sont devenus.
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J'ai acheté le dernier CD de Loreena McKennitt. J'avais oublié à quel point j'aimais la musique et la voix de cette femme, jusqu'à ce que Faydra me le rapelle. C'est vraiment bon, et ça donne l'impression de revenir à la maison.
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Sur ce, je vous laisse sur ube photo de la tempête qui ne fut pas prise par moi, mais par Éric Baillargeon (je ne le connais pas, je l'ai trouvé sur l'internet et je voulais donner le crédit).