dimanche 25 février 2007

Thé-à-thème surprise

Hier soir, mon Grognours et moi sommes allés chez Creirwy pour une petite soirée, qui était en fait un thé-à-thème, ce que j'avais oublié. Mon amour était un peu perplexe, mais il n'avait pas trop le choix, rendu là. Il c'est vite rendu compte que c'était loin d'une Inquisition et que les discussions s'éloignaient du sujet régulièrement pour y revenir jusqu'à ce que tous aient parlés. Il c'est aussi rendu compte que la participation était aussi optionnelle, quiconque peut s'abstenir de parler s'il le veut (et plutôt parler de bière dans la cuisine). J'aime vraiment ces rencontres où on peut jaser, entourés de gens qui ne jugent pas, qui ne demandent pas "pourquoi", qui ne me disent pas que ça n'existe pas. Des gens qui peuvent aussi m'aider à progresser, à vivre ma voie.
Nous sommes arrivés vers 1h30 du matin, mais ça valait vraiment la peine.


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Ce matin les choses étaient moins joyeuses, on allait à une messe à la mémoire de ma marraine. Je pense que je ne suis plus capable des messes, je trouve ça vraiment ennuyant. Je ne devrais pas, mais c'est comme ça. Je vais quand même me forcer, pour mon amour, parce-que je sais qu'il ferait la même chose pour moi.
Le pire c'est que ça ne m'a pas aidé du tout dans mon deuil. Tout ce que ça a fait, c'est amener la mélancolie, la peine, mais ça n'a pas soulagé. Heh. Faut croire que ma transformation spirituelle m'a vraiment éloignée des réponses toutes faites, des recettes.

Après nous sommes tous allés manger chez St-Hubert. Un groupe de 16 personnes pas annoncé, c'est freakant pour le personnel d'un restaurant, mais on a eu un bon service quand même. Ça a été très agréable, j'ai pu jaser beaucoup avec mon père, de tout et de rien. On a rit beaucoup de la petite-fille de la blonde à mon père qui ne va pas passer la fin de semaine chez Grand-maman, mais chez son amie Neïa. Neïa, c'est mon beagle. Elle en avait tellement peur dans ses premiers mois, mais maintenant, elle lui amène ses jouets pour lui montrer. C'est vraiment drôle. Ils sont tous allé glisser au parc près de chez mon père, le chien avec, ses grandes oreilles dans le vent. Habituellement, elle courrait à côté du traîneau, mais mon père l'a fait descendre avec lui une fois en la tenant dans ses bras. Elle ne veut plus monter dans rien qui ressemble à un traîneau maintenant! C'est tellement étrange un chien, surtout celui là! J'espère qu'elle va être encore là quand je vais avoir mes enfants!

jeudi 22 février 2007

Réaction allergique

Être allergique aux noix commence vraiment à être compliqué et chiant.

Je suis allée souper chez Mike's ce soir. Dans ce genre de restaurant où il y a beaucoup de truc pré-préparé, je m'en tiens toujours à des classique "sans noix": ce soir, une lasagne et un tiramisu. Je prends la peine d'avertir le serveur, pour qu'il relai le message à la cuisine.
Quand le dessert arrive, il y a un nuage de crème fouettée à côté avec deux piroulines plantées dedant. J'en saisi une et au lieu de la croquée, je l'essuie avec mes lèvres pour enlever la crème fouettée. Je sens comme une réaction bizarre dans ma bouche et dans mon coeur. Je regarde mon chum et je lui demande si ces biscuits sont aux noisettes ou au chocolat. Réponse non-équivoque: c'est aux noisettes. De toutes les noix, ce sont les pires pour moi. J'ai fait une petite réaction et je ne les ai même pas goûter!! Ça empire à chaque contact.

J'en ai avertit le serveur. Il n'avait jamais réalisé. Il m'a dit:" c'est toujours plus touché avec les desserts", mais ce n'était pas le dessert le problème. Il n'y avait pas de noix dans mon tiramisu. Il n'a pas porté attention, c'est tout. Je n'étais pas fâché après lui, je lui ai juste dit pour qu'il y pense pour les prochains clients. Il c'est débarassé de sa responsabilité, je ne sais même pas s'il va y penser la prochaine fois...

J'aurais pu mourrir. On dirait que les gens ne se rendent pas compte. Une fois que j'ai passé ma commande, ma sécurité est entre leurs mains. Je ne vais quand même pas m'empêcher d'aller au restaurant pour le reste de ma vie.

Chus juste encore ébranlée.

Souvenirs d'un temps passé

Il était une fois, par un jour froid d'automne, une jeune fille qui attendais l'autobus de la principauté de St-Bruno. Alors qu'elle attendait, un carosse plus qu'en mauvais état passa devant elle et alla s'étouffer à la croisée des chemins. La dame qui le conduisait s'évertuait à le faire repartir, mais le taco ne faisait que crachoter avant de s'étouffer à nouveau. Passa alors sur le chemin, déguisé en homme de rien, un mécanicien. Son oreille aiguisée lui fit comprendre ce qui était pris dans la gorge de la charette à moteur. Il s'avança vers la propriétaire du peu glorieux engin et lui fit ouvrir la bouche de se dernier. Une fois sa bouche ouverte et ses entrailles offertes à la vue de tous, le mécanicien se pencha dans sa gueule, fit quelques manoeuvres de ressucitation dans le ventre de la bête et referma le tout d'une vive poussée de la main. Il fit signe à la dame d'essayer de convaincre la tôle roulante de reprendre son chemin. Un filet de fumée s'échappa des coins de la bouche du carosse et il s'élançat lentement, mais sûrement. Le mécano cria "Allez tout de suite dans un hôpital à métal, il y en a un, un peu plus loin sur le chemin, il devrait tenir jusque là!" La dame salua et remercia, mais sans s'arrêter de peur que la magie ne cesse de faire effet à la moindre tentative d'arrêt.
La jeune fille vu toute la scène et en regardant le mécanicien, qui avait repris son costume d'homme de rien, se demanda combien de gestes aussi magnifiques et charitables la vie lui donnerais encore l'occasion de voir.

lundi 19 février 2007

Une journée complète, juste à nous deux...


Les mois de Janvier et ce qui vient de passer en Février ont été difficiles financièrement pour mon Grognours et moi. On en avait assez pour faire face à nos obligations, mais pas pour sortir de l'ordinaire. Ce n'est pas très grave, on est passé au travers avec une facilité déconcertante. La même situation serait arrivée l'an passé à la même époque et s'eut été catastrophique. Pas cette année, parce-qu'au bout d'un an de cohabitation, nous avons finalement dompté nos mauvaises habitudes dépensières. Vive nous!
Les quatres murs de notre salon commençaient à être étroits, par exemple. Surtout pour mon Grognours. L'envie de sortir et de faire "quelque chose de différent" lui démangeait. La période de vache maigre étant finie, mon amour à une idée de génie. "Et si on allait déjeuner au Dragon Rouge ce samedi..." C'est comme ça que notre journée juste à nous deux a commencée.
Depuis que je suis avec cet homme incroyable, j'ai souvent des pincement au coeur en pensant à toutes ces "premières fois" que nous n'avons pas eu ensemble. Nous aimons les mêmes choses et on se retrouve souvent en train de faire des choses qui sont pleines de souvenirs d'avec quelqu'un d'autre et des fois ça me fais serre en dedans. Pas parce-que je regrette ce que j'ai fais avec d'autres, mais parce-que j'aurais aimé partagés ces moments avec lui. Qu'il ait participé à tout ce qui a été heureux dans ma vie. Le déjeuner au Dragon Rouge nous a donné une "première fois" dans cet endroit, que nous aimons tous les deux. On a d'abord redécouvert l'endroit sous un éclairage nouveau, littéralement. La lumière du matin (bon de la fin de l'avant-midi serait plus juste), permet de voir plein de détails de l'architecture de l'endroit qu'on n'avait pas si bien vu avant. C'est vraiment beau l'Auberge. En plus, le matin c'est vraiment très calme. Les gens lisent leur journaux, se parlent à voix basse, se qui permet aux serveurs de parler sur un ton de voix normal, ça doit leur reposer la gorge. Les déjeuners sont très bons, même s'ils sont très cher (près de 20$ par personnes avec les taxes et le pourboires). L'expérience vaut la peine par exemple. C'est comme des classiques réinventés, il y a des saveurs, des épices, des textures qui se rapprochent de ce qu'on est habitué à goûté quand on commande des oeufs dans des restaurants, mais qui sont complètement différents en même temps. Des cretons de sangliers, c'est loin des cretons de la cabane à sucre. C'est beaucoup moins gras et ils sont épicés avec de la canelle et de la muscade, je crois. En tous les cas, ce type d'épices. Nous avons été soutenus sans problèmes jusqu'au souper.
En revenant, nous sommes aller faire l'épicerie. Moi, j'aime ça faire l'épicerie et mon amour, il aime que je sois heureuse alors ce fut très agréable. On a acheté de l'huile d'olive et de l'huile de noix de coco (je ne savais pas que ça se vendait à l'épicerie) pour un panier de soins de beauté maison pour ma mère, en attendant son cadeau qui arrivera de la chine avec le frère de mon amour.
En arrivant à la maison, nous avons réaliser qu'en se dépêchant pour tout ranger, nous réussiriont à attraper la représentation de 15h40 de Ghost Rider. Ça faisait des semaines qu'on voulait aller le voir. Je ne connais pas vraiment ce super héros, alors je ne sais pas si le film suit vraiment le comics de Marvel, mais j'ai beaucoup aimé. C'est vraiment un super héros vintage, rien à voir avec les X-Men, le décolté anti-gravité de Eva Mendes en est la plus grande preuve. Le look est plus motard que science fiction, si vous comprenez ce que je veux dire. Nicolas Cage est vraiment très convaincant et il y a des motos vraiment belles. On est sorti du cinéma collés, surpris par le froid mordant qui n'était pas là à notre arrivée.
On s'est arrêté dans une pâtisserie acheter des milles-feuilles pour finir notre repas de crevette sechwan.
Après ce délicieux souper, nous avons visionner le deuxième DVD de Albator 84, collés, juste bien un avec l'autre. L'heure du couché à sonner très tard, en partie parce-qu'on était bien et en partie parce-qu'on ne voulait pas vraimetn que cette journée finisse.m

mercredi 14 février 2007

Ambiguité et vitrail

Je me suis réveillée ce matin, bien décidé à rester à la maison et à étudier, faire du ménage et du lavage. Rien de plus. Après tout, ils annoncent une super méga méga grosse tempête d. Je n'ai pas reporter mon rendez-vous avec ma prof pour rien quand même...

Première constation: je n'ai plus de déodorant. Ah!Crap! Va falloir que je sorte. Je peux quand même pas me passer d'antisudorifique le jour de la St-Valentin... Maudite affaire. Je m'habille donc en maugréant et je sors dehors...
C'est ça leur méga méga tempête de la mort qui tue? Moi, j'appelle ça une température ambigüe. D'abord il neige bel et bien. Alors s'il neige, il fait moins froid qu'hier, c'est un point positif. Le point négatif c'est cette neige justement. C'est plus comme de la poussière de neige. C'est balayé par le vent aussi vite que ça tombe... C'est juste achalant. Moi, j'aime les tempête où il tombe des gros flocons mouillés, collants. De la neige à bonhomme de neige. J'aime les tempête qui nous font rêver que l'école va peut-être être fermée. C'est beaucoup plus impressionnant! Au moins, la visibilité est réduite, quelquechose! Et après, quand tout est terminé, le relief si connu de notre entourage est maintenant adoucit par les courbes de la neige qui l'entoure. On devine les choses plutôt que de les voir. Cependant, ce qui frappe le plus, c'est le silence. La neige abosrbe et baillonne tous les sons qui devraient se répercutés dans l'air pour qu'on puisse apprécier plainemant le spectacle visuel qu'elle nous offre. Du blanc, brillant à perte de vue.

Ça c'est une tempête! Ce qu'on vit en ce moment, c'est juste la pâle imitation de ce qu'aurait dut être la météo d'aujourd'hui.

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Hier j'ai eu mon premier cours de vitrail. J'ai appris à couper le verre, à suivre un patron et à choisir le verre selon les couleurs, mais aussi les textures.
Je dois dire que je suis assez douée, mais que les hommes (du moins de mon cours) le sont plus que moi. Ils ont vraiment de la facilité avec ce médium.
Je vais avoir un beau vitrail dans les tons de vert, pour aller dans notre cuisien. En y allant avec du vert, je n'ai pas pris un trop gros risque: c'est certains qu'il va y avoir au moins une pièce verte là où nous allons habiter, peu importe où ce sera.
Je me sens vraiment privilégier d'apprendre cette technique. À date, ce n'est pas vraimetn compliqué, il faut juste prendre son temps et s'appliquer.
J'ai hâte de continuer, de voir le produit fini.

dimanche 11 février 2007

Déblocage et retour dans le temps

J'ai enfin eu une réunion stable avec ma prof de maîtrise... Je ne trouve toujours pas que ça avance à mon goût, mais au moins ce n'est pas parce-que rien ne se passe. Il faut que je recommence à peu près tout ce que j'avais déjà fait pour que ce soit en béton armé lorsque je vais passé devant mon comité. C'est difficile, je navigue dans le flou, mais ça se précise à chaque réunion. En se moment la balle est dans mon camps et je trouve ça difficile de me secouer de ma létargie. J'ai cependant ma réussite dans mes mains et je ne peux pas me laisser être un obstacle à ma propre réussite... C'est vraiment trop con.

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Ce soir mon amour et moi ne sommes pas aller voir le conteur métis finalement. J'ai eu une grosse soirée hier, ma mère nous a reçu à souper. C'était vraiment agréable et on a bien mangé, bien rit et on a eu du poudding chocolat à la vapeur pour dessert. C'est une recette familiale débile que je n'ai jamais vu ailleurs. On fait cuire la gâteau à la vapeur dans un moule spécial et on le sert avec une sauce au café; c'est juste écoeurant. Cependant, on ne part jamais avant minuit de là-bas, alors on est jamais couché avant 1h du matin. Le dimanche, moi je travaille à 9h30 et je dois me lever à 7h30. J'ai donc été fatiguée toute la journée, seul rayon de lumière: Shaëla et son lion sont passés me dire bonjour et j'ai pu les félicité en personne. Ce fut une journée essoufflante et pour couronner le tout, à 16h51, une client est venue échangé un bracelet et elle n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait à la place. La transaction a été terminée à 17h10, un de mes compatriotes est parti avant pour ne pas rater son autobus et j'ai dû aller reconduire l'autre chez lui, car il avait raté son lift... Ça ne m'a pas dérangé du tout d'aller le reconduire, au moins je n'ai pas fini de closer toute seule, mais quand j'ai rejoint mon amour, j'étais 20 minutes en retard et complètement brûlée. Nous sommes ensuite allés manger à la Popessa et mon homme voyait bien que ça n'allait pas. J'avais aussi failli à mes responsabilités du Royaume en n'appellant pas mes animateurs et je m'en sentait mal. Quand on s'est rendu compte qu'on avait passé tout droit sur St-Laurent sans voir le Sergent recruteur, on a juste décidé de continuer tout droit pour prendre la 40 et revenir à la maison. La fatigue a parfois raison de bien des choses. J'ai pu appeller mes animateurs et nous avons renoués avec une série culte en terminant le troisième et dernier DVD des Chroniques de Lodoss War. C'est le premier dessin animé japonais que j'ai vraiment écouté, celui qui m'a donné la piqûre. Ça vieillit assez bien, et c'est toujours aussi bon. L'animation a beaucoup évolué, il y a beaucoup de parties de l'histoires qui sont plus suggérés que montrées (mais ce n'est rien comparé à Neon genesis evangelion). On a eu du plaisir comme la première fois que je l'ai vu. J'ai juste envie d'aller me réabonner au Marché Clandestin!

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En parlant de la Popessa, il y en a une qui ouvre à Pointe-aux-Trembles! Enfin un attrait à ce quartier!

lundi 5 février 2007

Ôde aux villages.


Dimanche, je suis allée voir le spectacle de Fred Pellerin. Un pur délice, deux heures et demi de plaisir cru, sans déguisement.
Fred Pellerin, c'est un vrai conteur. Moi qui est pourtant familière avec l'esprit des contes et quie st allé à plusierus soirée de conte, je suis restée surprise. Au travers de ses divagations, de ses détours et de ses retours, j'ai compris ce que c'était que d'être un "conteur". Pendant ces deux heures, il ne nous a conté qu'un seul conte. Et deux douzaines d'histoires. Et une centaine d'anecdotes. Il partait dans des parenthèses très allongéee, qui elles même comptaient quelques crochets [] et parfois même des accolades {}, et subitement, sans qu'on s'y attende, il se raccrochait au conte principal et tout se tenait. Ses paroles semblaient erratiques et aléatoires, mais elles se raccrochaient toutes au fil conducteur de son imaginaire débordant. Il y avait des supports musicaux, du "tapage" de pieds et même de l'harmonica. Il ne manquait rien, rien sauf un endroit plus petit, un foyer et des heures de plus.

Pendant tout le spectacle, il lève le voile sur ce qu'est la vie de village, un vrai village... Et à la fin il nous explique comment cette vie est en voie d'extinction, comment de plus en plus de jeunes s'en vont vers la ville et comment la fermeture de grosses entreprises en région éloignée met en péril cette vie simple et nos racine mêmes simultanément.
Quand il a eu fini, mon envie d'aller m'installer en région était encore plus forte qu'avant, mais je ne sais pas si mes envies pourraient soutenir la réalité. J'ai envie de nature et de grands espaces, de calme et d'une vie plus dénuée de matériel, amis je ne sais pas si j'y arriverais vraiment. Et surtout, je ne sais pas si je pourrai donner à mes enfants les valeurs de tolérances et d'acceptation de la différence qui me sont cher dans un village rural. Est-ce que je pourrais leur donner l'éducation dont je rêve, le plaisir du travail bien fait, l'appréciation de l'effort?
Si j'étais certaine de pouvoir répondre oui à toutes ces questions, je n'hésiterais pas une seconde.

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En parlant de contes, dimanche prochain, mon Grognours et moi allons assisté à une scéance du Dimanche du conte au Sergent recruteur. Un conteur métis y sera, si quelque'un est intéressé, suivez-nous!

samedi 3 février 2007

Imbolc et repos


Hier, petite célébration toute en douceur pour Imbolc. La neige tombait doucement et la température était hivernale, mais tout de même clémente. Nous avons, Éa, mon Grognours et moi, déguster de délicieuse crêpes, rondes, dorées et chaude, comme le soleil qui revient. Au jambon pour souper et aux fruits pour desserts. Nous avions fermé toutes les lumières pour ne nous éclairer que par le feu des chandelles. Le feu du soleil qui réveille la terre, le feu qui crée, le feu qui protège la vie. Après le souper, Éa et moi nous sommes mis à la fabrication de chandelles, un processus plus compliqué que je ne l'aurais cru, étant donné que ce n'était pas la première fois que j'en faisait. J'ai du accepter qu'un grande quantité de cire végétale creusait en refroidissant, alors que ce n'est pas le cas lorsque de plus petite quantité de cire sont utilisée. Et nous avons aussi découvert qu'il faut lire toutes les instructions, même sur un paquet de brillant, si on veut éviter un grand gaspillage. Les chandelles sont quand même réussies et infusé de la spendeur de Brigid et de la Lune , pleine et ronde.
Mon pain du soleil qui revient fut un échec cette, année, mais j'entends bien me réessayer demain soir. Après tout, j'ai attendu totue une année pour en re-manger.

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Aujourd'hui, repos.
Une petite escapade chez Québec Loisir qui nous a permis de ramener Passe-partout à la maison, puis retour chez nous où mon copain devait corriger et noter les travaux de ces 300 élèves. Alors, après-midi en solitaire pour moi. J'ai écouter des X-files, j'ai tricoté, travailler dans mon Livre des Ombres. J'ai fait un peu de ménage et du lavage, mais à mon rythme. Tout fut fait à mon rythme, c'est à dire, très lentement.