lundi 27 novembre 2006

Une autre piqûre


Je viens de revenir d'un rendez-vous chez le dermatologue où je me suis fait enlever deux grains de beauté. J'ai dû me faire piquer pour me faire geler. Encore. Deux fois. Et "geler" est un grand mot. Je suis allergique à leur anasthésiant alors ils ne m'ont injecter que de l'eau salée. Ça a fait la job par contre, je n'ai pas vraiment eu mal, mais j'ai ressentit juste assez de douleur pour m'en souvenir plus tard.
Je suis allée seule à se rendez-vous. Avant de déménager, j'y allais toujours avec mon père, ou quand j'y allais seule c'était pour montrer à ma mère que je n'étais plus une enfant. La réalité c'est que j'étais toujours "le bébé" de mes parents et que j'étais loin d'avoir l'indépendance qu'une femme adulte devait avoir. C'est pour ça qu'à 26 ans presque 27 ça me rend mal à l'aise et nerveuse d'aller à un rendez-vous seule si je ne sais pas à quoi m'attendre. Être une Tanguy, ça a ses avantages et ses inconvénients.

Je suis quand même fière d'y être arrivée, sans vraiment de heurts, sans vraiments de difficultés. Je suis simplement plus susceptible dans ce temps-là. Tout m'irrite plus que ce ferait normalement. Je voudrais que les gens soient d'une clarté incroyable, d'une efficacité incroyable et d'une rapidité incroyable. Quand je me fais répondre n'importe quoi, je m'entends devenir plus cassante et je sens mes sourcils se froncés. En y repensant, je ne me sens pas vraiment mal, je trouve cela plutôt amusant. J'ai un petit sourire en coin. En temps normal, j'aurais été plus calme, plus patiente, capable d'attendre et d'être assez posée pour avoir les réponses que ej voulais. Mais honnêtement, les dames qui ont goûtées à mon attitude d'aujourd'hui le méritait. =sourire malsain=

Esprit de Noël


J'ai travaillé hier, comme chaque dimanche, mais hier n'était pas un dimanche comme les autres, oh! non! Hier, le Père Noël arrivait aux Promenades St-Bruno. Le centre d'achat était rempli de (très) jeunes enfants, il y en avait partout dès 10h le matin, même si le vieux bonhomme n'arrivait qu'à midi. Essayer de retenir des bambins qui veulent voir le Père Noël, ils étaient probablement prêts à 6h du mat!

Ça fait 3 ans que j'assiste à son arrivée et je crois honnêtement que je l'attends. J'ai cru au Père Noël très longtemps, jusqu'en première année du primaire au mois de Décembre. Là des grandes m'ont dis qu'il n'existait pas. Tout le monde avait l'air de le savoir sauf moi. Je me suis dit que ma mère allait bien me confirmer qu'il existait, mais non, elle m'a avouer que c'était une histoire. J'avais compris depuis longtemps que des adultes se déguisaient en Père Noël, mais dans ma tête d'enfant j'avais facilement contourner le problème. Ils faisaient ça pour nous divertir pendant que le vrai Père Noël laissait nos cadeaux sous l'arbre. Avec toutes les maisons qu'il avait à visiter, il n'avait pas le temps de nous prendre sur ses genoux et de nous jaser pendant qu'on déballait ce qu'il nous avait amener, après tout! Et le père Noël n'était pas le seul à nous amener des cadeaux, nos parents et nos grands-parents nous en donnaient aussi! J'avais vraiment tout arranger dans ma tête, d'autant plus que j'étais persuadée d'avoir vu son traîneau une fois, dans le ciel. J'ai décidé d'y croire encore, envers et contre tous. Tranquillement, sa présence c'est estompée, mais je pense que je n'ai jamais vraiment arrêté d'y croire. Je vois son influence chez plusieurs personnes, dans l'attitude de d'autres quand on approche du 25 décembre et il me semble que sa magie est encore présente. Malgré la commercialisation de la fête de Noël, il y reste quelque chose de profondément spirituel et la plupart des gens diront que ce qui est le plus important à Noël c'est de se retrouver en famille. Et ils croiront à ce qu'ils disent. Ça c'est magique!

L'arrivée du Père-Noël brasse quelque chose au fond de moi et je me mets à sourire sans raison, juste parce que je suis bien et heureuse. C'est l'Esprit des fêtes!!!!

vendredi 24 novembre 2006

Argent gouvernemental


J'ai reçu mon premier versement de prêts et bourses aujourd'hui. Le paiement était rétroactif depuis septembre alors c'était quand même un bon montant.
Disons que je n'ai plus de dette de carte de crédit, que je ne dois plus d'argent à mon amour ni à mon père et qu'il me reste assez d'argent pour 3 Noël...
Hier, j'ai payé l'épicerie pour la première fois depuis septembre. Au complet, avec une couple de gâterie pour mon chum dedans. Il était ému. Honnêtement. Les derniers mois ont été difficiles, mais on dirait bien que c'est fini.
Le gouvernement me donne plus d'argent que ce dont j'ai besoin pour vivre, alors je vais probablement diminuiés mes heures au travail à partir de Janvier pour me consacrer beaucoup plus à ma maîtrise, qui est un genre de "side project" depuis que ma voiture a brisé en octobre et que j'ai du augmenter mon nombre d'heure de travail.
Je vais sûrement me faire un ou deux cadeaux avec cet argent, mais pas de folie. Je ne suis pas capable. Premièrement, ce ne,st pas vraiment mon argent, deuxièmement c'est tout le monde qui paie pour ces prêts.
La vie est vraiment plus belle quand on n'a pas de soucis d'argent. L'arrivée de ce montant dans mon compte de banque me l'a bien montré. Je suis contente du chemin que j'ai accomplie jusqu'ici. Je mérite ce qui m'arrive. J'ai travaillé fort pour y arrivé.

J'ai quand même hâte de finir, de passer à autre chose que l'école. D'avoir une vraie vie à moi, avec mon argent à moi. Que je ne devrai à personne. Je veux quand même remercier la société qui m'acceuille en son sein pour me donner la chance de poursuivre des études de haut niveau, des études tout court en fait.

Il ne me reste qu'à balancer ma vie scolaire et spirituelle. Et sociale... =soupir=

Je vous laisse avec une photo de moi et mon amour avant de partir pour mon bal en mai 2004.

lundi 20 novembre 2006

Time well wasted



Ce soir, au lieu de finir mes lectures, j'ai utilisé ce que j'ai acheté au salon des pierres et minéraux pour faire ces deux pièces. Les composantes principales ont été achetées il y a fort longtemps et j'attendais le salon pour trouver les quelques morceaux qui me manquait. Je suis assez contente de la façon dont ils sont sortis.

Celui avec les poisson est fait de pierres de lunes et de cornaline. J'ai dû le recommencer deux fois, parce que la longueur ne me convenait pas. C'est vraiment long tout enfiler ces petites pierres.

Celui avec le Triquetra est fait d'ambre (imitation), de jaspe rouge et de Jade rouge.

Une soirée pas comme les autres

Samedi, je suis allée chez ma mère avec mon copain. Nous étions supposés allez au Salon des métiers d'arts de Brossard, mais en arrivant je me suis rendue compte que le salon n'était que la semaine prochaine. C'est vraiment typique de moi. Vraiment.

Nous avons donc tournés les mauvaises nouvelles en bonne nouvelles. Nous allions pouvoir passer plus de temps chez ma mère à jaser et en plus, elle n'aurait pas à attendre un autre mois (mois et demi) pour me revoir, car nous allons au salon la semaine prochaine.

Mon copain est vraiment très à l'aise chez ma mère. Il est comme chez lui en fait. Ça me fait chaud au coeur. Je crois qu'on s'accomode très bien de nos beaux-parents respectifs, même si c'est plus difficile pour moi.

Tout ne pouvait pas rester aussi rose, évidemment. Le moment où nous pensons nous mariés approche grandement. Je lui ai dis que je voulais attendre au moins 3 ans de fréquentation avant de me fiancer et ça fait 2 ans 4 mois que nous partageons nos vies. Alors, mon copain commence tout bonnement à en parle avec ma mère, pour voir les réactions. Quand ma mère lui demande quand on pense faire ça, il répond "Quand j'aurai rédiger le contrat et qu'elle l'aura signé". Pardon??!?
Je commence par essayer de lever la blague et de la faire sortir de son trou, mais rien à faire, il semble bien qu'il soit sérieux. Il veut me faire signer un contrat? Unir sa vie à la mienne ne lui suffit pas? Ma vision se trouble et je descend au sous-sol pour camoufler l'ouverture des écluses. Trop tard, ma soeur à tout vu. Elle le fait remarquer à mon chum, ma mère lui explique très sèchement que de nos jour on ne rédige plus de contrat de mariage parce que, peu importe, en cas de divorce j'aurai la moitié de ce qu'il a et lui la moitié de ce que j'ai. Moi je sais que ce n'est pas une question d'argent ce contrat. J'attends, j'essaie de me clamer, mais les larmes coulent et coulent et coulent, laissant de belles coulissent noires et argent sur mes joues.
Il fini par descendre et essaie de m'expliquer ce qu'il veut. Rien ne fait sens, évidemment. Il veut mettre par écrit que nous devons payer toutes les études de nos futurs enfants, jusqu'à la fin. Comme ses parents on fait. Que je ne peux pas toucher à leur duplex qu'ils vont lui légués. Comme ses parents on fait. etc.
Comme si j'avais besoin d'un contrat pour payer les études de mes enfants. Il me semble que ça va de soi que je vais payer tout ce que je peux et les aider le plus possible. Comme mes parents ont fait et comme les siens ont fait. Je vais ajuster selon la situation par exemple. Je ne me payerai pas des vacances dans le sud pendant qu'un de mes enfants s'endette, mais je ne vais pas non plus priver le plus jeune de nourriture pour payer le troisième doctorat du plus vieux, exemple. Je ne veux rien de couler dans le béton.
En plus, c'est toujours moi qui fait les compromis pour le mariage. Il faut inviter une panoplies de cousins qu'il ne connait même pas (117 cousins avec leurs enfant, WTH?) parce-que sinon ça va faire de la peine à ses parents, je ne peux pas me marier dans ma religion, parce qu'un mariage à l'extérieur de l'Église n'est pas un vrai mariage pour lui et en plus il veut me faire signer un contrat qu'IL aura rédigé? Non. Je lui ai dit de marier quelqu'un d'autre. Le vent à changer à se moment là.

Toutes les vannes de mon chum se sont ouvertes en même temps. Comme elles ne s'ouvrent pas souvent, il y avait du stock qui s'écoulait de sa bouche, pas toujours dans un ordre particulier. Encore une fois, mon amour c'est inventé des scénarios qui ne tenaient pas debout dans sa tête. Il a fait des plans, comme s'il était seul dans se couple et évidemment, il n'arrivait pas. Je lui ai dit que ça faisait à peine deux ans qu'il avait fini l'école, que moi je n'avais pas fini et qu'il voulait tout comme si nous avions fini tous les deux nos études depuis cinq ans. Dans la vie ça ne fonctionne pas comme ça; c'est un pas à la fois et souvent, de petits pas.
Il veut acheter un condo à 130000$ à Montréal-Est, mais selon lui je m'y oppose parce que je veux une grosse maison avec un toit vert et un chauffage géothermique et tout le kit et qu'il n'a pas les moyens de me payer ça tout de suite. Euh... est-ce moi où il y a beaucoup de trous dans se raisonnement.
Premièrement, ce n'est pas le condo que je ne veux pas, c'est l'endroit. Sur le bord de la rue Notre-Dame, à la frontière de Pointe-aux-trembles, encore pris entre les raffineries et le port. OUACH. Premièrement, je suis malade à Pointe-aux-trembles, mes poumons d'asthmatique sont toujours inflammés, je n'ai jamais étét aussi malade depuis mes jeunes années. je veux sortir d'ici, je veux de l'air pur et des arbres, un terrain aussi. Je veux aussi sortir de Pointe-aux-trembles parce-que les gens ici manquent d'éducation et de savoir vivre, que ce sont des racistes et des homophobes et que tout le monde semble trouver ça normal.
Deuxièmement, ce n'est pas moi qui ne voulait pas de condo, c'était lui. Il ne voulait déménager qu'une seule fois, ce qui nous obligeait à acheter tout de suite ce que l'on voulait pour plus tard. On ne pouvait pas avoir les moyens, mais bon... puisqu'il pensait pouvoir s'en sortir. Ça il l'a oublié. Moi je suis bien contente qu'il veuille acheter plus petit. Ça me soulage. Juste pas sur l'ile de Montréal. Je voudrait qu'on achète dans le coin où nous voulons vivre plus tard. Comme ça si une bonne opportunité d'achat de maison se présente, nous allons être au courant.
Troisièmement, pourquoi il insiste sur le fait qu'il veut acheter le condo sur son seul salaire? Il me semble qu'on peut attendre de voir ce que je vais faire après ma maîtrise? Même si je ne suis pas pluggée à 100%, c'est certain qu'il va se passer quelque chose après la fin de ma maîtrise..
Une fois que tout ça a été redressé, c'est la nouvelle crise comme quoi il a peur que je le laisse. Je lui rappelle que l'Infidèle des deux c'est lui, et que s'il y en a un qui a le droit d'être insécure c'est moi. Et que c'est tant mieux s'il a toujours peur de me perdre, que j'espère que ça va rester comme ça toute sa vie. Il me regarde, je suis sérieuse. Il ne sait plus quoi penser. Tant mieux.

Les scénarios qu'il s'étaient encore fait dans sa tête n'étaient pas seulement loin de la réalité, mais insultants en plus. Il me relègue au rang d'imbécile qui ne peut rien comprendre et qui ne peut jamais chager d'idée dans ses fantaisies. Le pire c'est que je sais qu'il ne le pense pas. Il ne se rend juste pas compte à quel point il n'a pas de bon sang. Et il se sent mal après. Pendant des jours des fois. C'est pas vraimetn mieux de vivre avec Grognours.

S'il ne gardait pas tout en dedans, il n'exploserait absurdement à n'importe quel endroit (chez ma mère, que je ne vois qu'une fois par 1000 ans, franchement). Je ne sais pas quoi faire pour le vider plus régulièrement. Je pourrais peut-être lui installer un robinet.

Au moins ma mère et ma soeur ont été parfaites quand nous sommes remontés. Elles ont fait comme si de rien n'était. Heureusement. La conversation joviale a repris et la bouffe était excellente, comme d'habitude.
Nous avons ris, fait des plans pour Noël et des listes de cadeaux. ;)
C'est dans ces moments là que je m'ennuie le plus. On se revoit la semaine prochaine, au moins.

dimanche 19 novembre 2006

Vaccin

Je me suis fait vacciner pour la grippe hier. Aujourd'hui, j'ai le bras engourdi et je feel un peu croche. Pour le commun des mortels, il n'y a rien là, juste une petite piqûre, rien de bien grave. Pour moi c'est un défi de taille, un combat de tous les instants. J'ai vraiment une phobie des aiguilles, quelque chose d'irrationnel qui me fait honte une fois que la crise est passée. Je m'améliore, au moins je ne pleure plus de façon incontrôlée, je chigne, je serre les dents et je passe au travers. J'ai même donné du sang une fois. (hé! J'y serais retourner, mais je n'ai pas le droit pour toute une année à cause du vaccin contre la rage [qui fut en soi beaucoup plus éprouvant au niveau de la phobie que le don de sang])

Cette année c'est la dernière fois que c'est mon père qui me vaccine. L'année prochaine, il prendra sa retraite et il ne pourra plus ramener de vaccin du travail. Je vais avoir faire la file pour recevoir mon vaccin, avec tout le monde qui parle de ses dernières piqûres. Après, je vais passer sous les soins d'une infirmière qui n'a pas le temps de me sécuriser (elle aura vraiment pas le temps et non pas, pas le goût)... Ça va être une étape de plus. J'espère que je vais finir par en venir à bout. Grrr!

jeudi 16 novembre 2006

Nouveau départ

D'accord, alors j'essaie de prendre ce blog comme un nouveau départ... J'ai un Livejournal, mais j'ai tellement changé dans les dernières années qu'il me semble qu'il ne fait plus... C'est comme une peau trop petite que je laisse derrière. Il est remplis de plusieurs peines, d'interrogations et de dilemmes qui n'ont plus leurs places maintenant. Je vais quand même le laisser actif et même y traduire des messages que le vais laisser ici, car je me suis faite des amies là-bas. Et des amies qui ne parlent qu'anglais.

Je me suis faite de nouvelles amies aussi, dans la vraie vie celle-là, et j'en ai redécouvertes d'autres que j'avais déjà. Je crois qu'il est temps que je recentre ma vie plus près de son existence réelle. De plus, quand j'ai entrpris la rédaction de mon Livejournal, c'étais surtout pour pratiquer mon anglais et maintenant, honnêtement, je crois que c'est mon français qui a besoin d'aide et de pratique.

Je crois que j'ai a nouveau le goût de laisser la trace de ce que je vis. Je suis dans une période calme de ma vie, trop calme. Une tempête s'en vient, c'est certain.